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Synthèse d'une internaute - 2 juin 2010 Comme beaucoup de Belges sans doute, je suis l'évolution de notre pays comme un observateur muet, un spectateur noyé dans le public qui regarde la pièce, acte après acte, scène après scène. Il faut reconnaître que la place est confortable et fait oublier le courage des acteurs. Pourtant, on a ce sentiment étrange qu'au delà des apparences paisibles de la vie quotidienne, une menace progresse de manière sourde et irrésistible. Une inquiétude grandit, mais on ne sait pas comment appréhender ce danger qui semble nous dépasser. Les acteurs de ma vie privée et professionnelle, dont de nombreux Flamands, n'échappent évidemment pas à mon attention. Je les apprécie, j'en aime certains. Mais des valeurs essentielles et universelles me semblent bafouées par leur choix politique. Je fais partie de ceux qui croient que la seule chose qui arrêtera la marche nationaliste flamande est son accomplissement. Les attitudes fascisantes et xénophobes donnent froid dans le dos. Certes, nous avons des responsabilités dans cette dérive, mais elle ne peut pas justifier l'arrogance et les humiliations répétées. Je souhaite vous adresser un mot d'encouragement pour votre action et pour le message que vous portez. A l'heure où on entend les grandes formations politiques plier l'échine en annonçant la mort dans l'âme un ultime bricolage, il est temps d'entendre autre chose que cette histoire pas belle. Nous avons besoin de nouvelles perspectives et d'un nouveau projet qui nous rendent dignes.
Bonne campagne et bonne chance.
Emilie Lhoest |
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