Van Rompuy aussi incompétent que Leterme ? - 1er septembre 2009

On pensait qu'il fallait trouver 20 milliard d'économie.

Selon le Standaard, la note grimpera jusqu'à 25 milliards. Le ministre du budget Guy Vanhengel a dressé hier un état des lieux hallucinant des finances publiques. C'était au bureau de parti du VLD.

Pour Van Rompuy, les vacances sont finies, écrit le Standaard (note : hier encore, l'homme, qui prend manifestement goût à la notoriété, faisait le plaisantin sur un plateau "people" en évoquant son interminable périple en Australie).

Dans le Tijd, Stefaan Michielsen juge que Van Rompuy a joué à cache-cache ces derniers mois. Depuis son retour d'Australie, il a privilégié les interviews aux médias populaires sur des sujets populaires. Le premier ministre s'abrite derrière une excuse : les déclarations publiques ne font pas avancer le débat.

"Van Rompuy a-t-il l'autorité suffisante pour amener son gouvernemnt à faire ce travail budgétaire ?" se demande encore Stefaan Michielsen. Cela fait 8 mois qu'il est rue de la Loi. Il est temps qu'il prouve qu'il est à sa place.

Source : revue de presse d'Anina Meeus à Matin Première (Rtbf)

La semaine passée nous évoquions déjà le scepticisme qui a gagné Ecolo au sujet de la capacité du gouvernement Van Rompuy à trouver des solutions à la crise...

Il est temps que le gouvernement fédéral sorte de sa léthargie.

Les dossiers deviennent brûlants : déficit budgétaire, crise communautaire, l’après-Kyoto et la présidence belge de l’Union européenne en 2010...

Ce n'est pas la teneur d'un communiqué du R.W.F., mais bien un constat d'ECOLO, partenaire du PS et du CDH aux gouvernements communautaire et régionaux :

"Le gouvernement lui paraît tétanisé alors que les enjeux sont là : déficits budgétaires, problèmes communautaires, sommet de Copenhague pour préparer l’après Kyoto, présidence belge de l’Union européenne en 2010, réformes à mettre en œuvre après la crise bancaire, etc."

"Le contexte budgétaire est tel que personne n’ose s’avancer parce que tout le monde a peur des chiffres (sic), mais il faut sortir de la léthargie. On ne peut pas se terrer en attendant l’embellie. Nous sommes à la veille de grands enjeux et c’est le silence radio, un gouvernement qui reste aux abonnés absents, dans une logique de service minimum"
a déclaré Isabelle Durant qui ira bientôt se reposer à l'Europe...

Les citoyens n'ont aucune raison de se sentir à l'aise et de voir l'avenir en rose dans un Royaume dont le gouvernement traite avec désinvolture tous les dossiers qui atterrissent au 16 rue de la Loi.

Cette conclusion, c'est le R.W.F. qui la tire...

Pas ECOLO.

Source : Belga et Le Soir


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