Le week-end dernier à Renaix (Ronse, commune à… facilités), les vitrines d’une soixantaine de commerces ont été taggées avec des graffitis anti-wallons.
La proximité de la date des élections explique peut-être l’échauffement des esprits de certains flamingants car cette petite ville flamande de 25.000 habitants bénéficie depuis 1963 de facilités linguistiques pour ses habitants francophones sans que cela empoisonne les relations entre les deux communautés qui cohabitent à Renaix.
De l’aveu d’une des victimes, renaisienne de souche, cette attitude est incompréhensible et elle peut difficilement croire que ces actes soient le fait de gens du cru » je ne peux pas croire que c’est un Renaisien, on n’a pas cette mentalité, on est des vrais flamands mais on aime les wallons, on aime les francophones, on est bilingues. Dans notre façon de parler d’un Renaisien on commence une phrase en français, on la termine en néerlandais et entretemps on a déjà dit quelques mots de Renaisiens… « .
Conclusion du R.W.F. : 60 commerces tagués, cela signifie que la police locale a tout simplement fermé les yeux sur une opération associée à d’autres périodes de l’Histoire..