Laurette, Joëlle, Jean-Michel et Charles... - 10 octobre 2011
Il fallait les voir ce soir sur les plateaux de RTL puis de la RTBF (les deux dirigeants de ces médias sont des amis personnels d'Elio Di Rupo) dérouler leurs boniments. Pour Laurette, Jean-Michel, Charles et Joëlle, bien entendu ! l'accord conclu avec leurs sympathiques voisins est historique !
Le problème c'est que personne ne connaît la teneur précise des textes à couler dans la Constitution ou sous forme de loi. Un exemple : les élections fédérales et régionales seraient désormais simultanées. Mais une clause précise que cette trouvaille doit être approuvée par les Parlements régionaux.
Or, en Flandre, il ne semble pas y avoir de majorité pour voter cette révolution électorale...
Que l'on nous comprenne bien : un accroissement de l'autonomie de la Wallonie ne nous empêche pas de dormir, mais nous doutons que les moyens afférents suivent et, surtout, que la classe politique wallonne, inféodée à un PS demeuré affairiste et clientéliste, soit capable de gérer avec rigueur ces nouvelles compétences.
La récente affaire Zaks, haut fonctionnaire PS de la Fédération Wallonie-Bruxelles (à ne pas confondre avec la Fédération de Russie) a prouvé que le PS du futur baron di Rupo di Calabria était moins que jamais réformable.
La bande des quatre qui continue à mettre la Wallonie en coupes réglées a simplement changé de couleur après cette énième réforme de l'Etat "historique" qui prépare la suivante : elle se vêt de jaune et noir en faisant des risettes à son surveillant flamand.
Quant à l'opposition francophone, elle pourrait bientôt se réduire à trois députés d'un parti cramponné à la Belgique et à sa monarchie prolifique, en dépit de la verve de quelques brillantes personnalités. D'autant plus que le désir d'Ecolo de profiter du pouvoir est gigantesque !
Illustration : dessin de Philippe Geluck (Le Chat à Moscou).
N'engage pas son auteur à l'égard du R.W.F.
La septième Réforme de l'Etat est déjà en route ! - 9 octobre 2011
Après les élections de 2010, le judoka flamingant Jean-Marie Dedecker, leader de la LDD, s'était montré très optimiste : la Flandre obtiendra tout ce qu'elle voudra parce que l'ambition de M. Di Rupo de devenir Premier ministre est dévorante.
Les faits lui ont donné raison. Les francophones, hormis le FDF, ont signé le traité du confédéralisme à la belge, ce "fédéralisme pour les cons" selon l'expression de l'honorable Francis Delpérée. Bruxelles et sa périphérie sont définitivement enclavées en Flandre et la Wallonie paiera probablement le prix fort d'une mauvaise loi de financement, puisque les Flamands, ces génies de la calculette, en maîtrisent toutes les ficelles.
Aujourd'hui, Elio Di Rupo est le César Borgia (illustration) de la Wallonie, ce modèle du Prince de Machiavel, et dont la devise était : « Aut Caesar aut nihil » (« Ou César, ou rien. ») par jeu de mots sur son prénom.
La suite ? Dans un futur proche, quand les francophones, aujourd'hui embrigadés par un PS clientéliste et des médias dociles, connaitront les implications concrètes de la fausse dernière Réforme de l'Etat sur leur qualité de vie au quotidien...
Etrange paradoxe, en 1977-1978, la presse unanime disait que le Pacte d'Egmont constituait un excellent accord parce que la Volksunie et le FDF l'avaient approuvé ; maintenant, la énième Réforme de l'Etat belge est géniale parce que la N-VA et le FDF en sont exclus.
Ce pays est de toute façon ingérable à moyen terme, tant les objectifs des Flamands et des francophones sont profondément divergents.
L'amère réalité le prouvera bientôt...
Conclusion du R.W.F. : le démembrement de la Belgique s'accélère au détriment des francophones dans l'aveuglement (volontaire ?) le plus total de leurs élites politiques, économiques et culturelles.
La flamboyante lucidité de Jean Quatremer, journaliste à Libération
L'analyse de Jean Quatremer sur un site anglais
Laurent Brogniet à Twizz radio - 27 septembre 2011
Le coprésident du R.W.F. Laurent Brogniet a répondu de façon claire et déterminée aux questions parfois pointues de Twizz radio: elles ont le mérite d'éviter la langue de bois.
A en juger par les réactions spontanées sur le site de La Libre ce mardi matin, les citoyens sont loin de rejeter notre option.
Laurent Brogniet sur Twizz radio
La vidéo de l'interview
La FGTB wallonne : la loi de financement lèse les Wallons
La lucidité de Jean Quatremer sur la Question belge
ECOLO avoue : "Risque d'appauvrissement pour les francophones"
Nouveau logo pour la Fédération Wallonie-Bruxelles - 27 septembre 2011
A l'occasion du 27 septembre, fête d'une Communauté française perpétuellement au bord de la faillite, un appel a été lancé pour créer le nouveau logo de la Fédération Wallonie-Bruxelles, une dénomination destinée à effacer celle de "Communauté française".
Le coq serait remplacé par un "mouton dans l'attente de la tonte".
Le R.W.F. a également le plaisir de donner en primeur l'hymne du nouvel Etat confédéré mitonné par M. Di Rupo après l'accord sur la loi de financement (Monsieur Oui-Oui, Elio, s'étant substitué à Madame Non, Joëlle) :
Nouvel hymne de la Fédération Wallonie-Bruxelles au 27 septembre 2011
Quand la Direction du Soir prend les lecteurs pour des veaux...
Les Flamands meilleurs maquignons que les Wallons ! - 22 septembre 2011
Action du 17 septembre aux Fêtes de Wallonie : reportage de la section de Namur
En mars 1999, le Parlement flamand votait à la quasi unanimité les cinq résolutions qui demandaient une profonde réforme de l'Etat dans la perspective de l'indépendance de la Flandre appelée de ses voeux par le Ministre président de l'époque Luc Van den Brande. Depuis lors, les partis francophones, uniquement préoccupés par le partage des mandats et la rente de l'Etat belge, ont fait preuve de l'inertie la plus totale, feignant de croire à "l'invincible unité" du Royaume. Aujourd'hui, la Flandre, aidée par le patronat et le monde universitaire dans ses études pointues et prospectives, possède au moins dix ans d'avance sur les francophones en ce qui concerne les implications concrètes des lois de financement qui sont aujourd'hui à l'ordre du jour des négociations. Il ne faut pas être devin pour comprendre que les "golden boys" de Di Rupo, autoproclammés "experts", vont bientôt se faire rouler dans la farine par leurs "bienveillants" voisins du Nord.
Philippe Moureaux, que l'on dit rusé, s'était lui-même laissé gruger lors de la Réforme qui permit la création de la Région de Bruxelles-Capitale, mais qui entraîna aussi un sous-financement structurel de Bruxelles et de la Communauté française.
Les mécanismes subtils élaborés de longue date par la Flandre feront en sorte que les nouvelles lois de financement grèveront lourdement les budgets de la Wallonie et de ses communes, dont beaucoup d'entre elles sont déjà au bord de la banqueroute.
En juillet 2008, le socialiste flamand Luc Vandenbossche ne confiait-il pas au Knack (numéro hors série) qu’il laissait toujours venir les francophones avec leurs propres chiffres et qu’à la fin du round la Flandre se retrouvait plus riche (et la Wallonie plus pauvre serait-on tenté d'ajouter).
Les dirigeants francophones seront un jour comptables devant l'Histoire de leur manque d'anticipation et de vision d'avenir pour la Wallonie et Bruxelles.
Sur la question de BHV, le R.W.F. est solidaire avec le FDF - 21 septembre 2011
Sur son site officiel, le FDF met en exergue les reniements du PS (champion en la matière), du CDH, du MR et des suiveurs d'Ecolo.
Eloquent ! La capitulation sans condition de M. Di Rupo n'amènera qu'un armistice de 18 mois tout au plus. Entre-temps, la Flandre n'aura de cesse de torpiller un Premier Ministre francophone unilingue et largement déconsidéré au Nord par les "affaires des parvenus" d'un PS anachronique.
Enfin, le R.W.F. partage l'avis de la N-VA qui s'étonne de l'absence totale de transparence concernant le protocole d'accord sur BHV. A ce jour, personne ne possède l'intégralité de ce texte ! Il est vrai que le microcosme politique a une fâcheuse tendance à prendre les citoyens pour des demeurés. Ainsi, la population n'avait pas eu la possibilité de se prononcer sur le projet de Constitution européenne.
Le régime belge est une démocratie en carton pâte...
Florilège des renégats sur le site du FDF
Le discours du Premier Ministre Di Rupo est déjà prêt - septembre 2011
Moureaux a la langue fourchue
Action du R.W.F. à Namur - 18 septembre 2011
Ce samedi 17 septembre, quelque deux cents membres et sympathisants du R.W.F. ont rappelé à nos élus, à l'occasion de l'ouverture officielle des Fêtes de Wallonie, leur devoir de dignité et de résistance face aux exigences démesurées de la Flandre du genre : "Ce qui est à moi reste à moi, ce qui est à toi est négociable"
Notre appel a été remis aux personnalités invitées
Séquence JT sur le site du Brabant wallon
Quelques jours auparavant, la section de Namur a distribué 40.000 tracts dénonçant sur un mode ludique évident la flamandisation de l'Etat belge, d'Ostende à Arlon, en passant par Namur.
Le R.W.F. remercie tous les participants à ces deux actions de terrain.
L'accord sur BHV ou la Journée des dupes
Belgique : fin de régime - 2 septembre 2011
La N-VA, qui se porte mieux que jamais, fêtera joyeusement le dixième anniversaire de sa création au domaine de Bokrijk la semaine prochaine.
Le parti compte désormais plus de 20.000 membres (!) et tous les sondages privés (eh oui, cela existe jusqu'à la Sûreté de l'Etat) démontrent qu'elle continue de croître tout en engrangeant des ralliements importants. Concrètement, rien que cette semaine, la N-VA a enregistré l'arrivée de l'échevin anversois VLD Ludo Van Campenhout et celle de Karim Van Overmeire, ex-figure de proue du Vlaams Belang en Flandre orientale, ce qui lui donne un député supplémentaire. Mis bout à bout, les articles des journaux sont eux-mêmes révélateurs d'une évolution radicale des esprits qui s'opère chez nos voisins du nord.
Dans le désordre : une fabrique d'église près de Poperinge veut remplacer le coq, jugé trop wallon, par un lion ; les élèves flamands en ont plus que marre de devoir apprendre le français en lieu et place de l'anglais ; le patronat flamand exige une profonde réforme de l'Etat à l'occasion du pélerinage de l'Yser ; l'Ijzerwake 2011, pendant radical du même pélerinage, a réuni plus de 5.000 personnes ; la magistrature anversoise fustige la politique d'immigration ; les télévisions flamandes ne comptent plus retransmettre l'élection de Miss Belgique, etc.
Pendant ce temps, Le Soir désinforme la population en invoquant une prétendue menace de l'Europe visant à accélérer la formation d'un gouvernement belge.
La Commission européenne dément les rumeurs du Soir !
Et la RTBF déroule le tapis rouge devant les Flamands en leur donnant accès à ARTE, alors que la VRT n'accorde que très rarement la parole à des francophones.
Jean-Paul Philippot semble avoir définitivement choisi entre les chemins de la liberté et le sentier bourbeux de la collaboration zélée. Il est vrai que cet apparatchik peu éclairé sombrera en même temps que la Belgique.
Le R.W.F. profite de cet article pour saluer les membres du personnel de la RTBF qui accomplissent honnêtement leur travail quotidien en faisant abstraction des pressions d'un régime finissant (et de la rémunération plantureuse de leur Administrateur général encarté). Les travailleurs intègres y sont plus nombreux qu'on ne le croit. D'autant que les "restructurations" délirantes se succèdent au Boulevard Reyers dans une ambiance délétère !
Philippot prêt à vendre sa porsche pour le prix d'une skoda à la Flandre...
La pyramide PS de la RTBF
12 ans de Milquétude : un éclatant désastre - 1er septembre 2011
Avec une indécence inouïe, la bande des quatre partis officiels a célébré comme une grand-messe les douze années de présidence de la grande prêtresse du CDH.
Elio, Charles et Jean-Michel s'étaient déplacés en personne pour chanter la louange de celle qui a pourtant conduit son parti de défaite en défaite tout en lui faisant perdre son identité. Le R.W.F., qui compte de nombreux polyglottes en ses rangs, rappelle ici le proverbe flamand : "Eigen lof stinkt", "Son propre éloge est puant".
En 12 ans de présidence erratique, Mme Milquet a réussi plusieurs "exploits" :
- faire perdre son identité au CDH, successeur du PSC, en abandonnant l'étiquette chrétienne pour un magma dénommé "Centre Democrate Humaniste" (le R.W.F., comme beaucoup d'autres partis, est également démocrate et humaniste) ;
- favoriser le communautarisme en guise de ramasse-voix : on se souvient de la députée d'origine turque qui prêta serment affublée d'un voile ;
- s'accrocher au PS de façon éhontée : encore une perte d'identité ! ;
- confisquer avec ce même PS la plupart des fonctions dirigeantes des administrations de la Région wallonne et de la Communauté française : adieu la bonne gouvernance ;
- jouer la Madame "Non" en 2007-2008 puis la Mevrouw "Ja, Ja !" aujourd'hui ;
- préparer un échec historique lors des prochaines élections (tous les sondages l'indiquent) ;
Madame Milquet est aussi pathétique que le slogan électoral qu'elle avait choisi : L'Union fait la Force.
Exclusif : le discours du nouveau Premier Ministre déjà prêt - septembre 2011
En 1938, Edouart Daladier et son collègue anglais sont revenus de Munich avec un traité signé par Hitler qui garantissait à l'Europe une paix éternelle. Aujourd'hui, toutes proportions gardées puisque nos voisins flamands ne sont évidemment pas des nazis, une nouvelle réforme de l'Etat avec la Flandre ne fera qu'augmenter son appétit tout en sanctionnant l'enclavement définitif de Bruxelles et de sa périphérie.
Le R.W.F. est persuadé que des négociatons bilatérales avec la France dans les plus brefs délais permettront d'inverser la loi du nombre sans cesse défavorable aux francophones de Belgique et toujours brandie par la Flandre : les 6 millions de Flamands devront faire preuve, disons, de bonne volonté, de sens du compromis raisonnable respectueux des principes démocratiques face à un ensemble déterminé de 70 millions de Francophones.
Cela relève de la logique arithmétique, c'est imparable, c'est l'évidence même.
Nul besoin d'avoir réussi son CEB pour le comprendre !
Les conséquences de Munich : l'annexion de la Tchécoslovaquie, la guerre...
Elle aussi quitte le navire ! - 25 août 2011
Fidèle d'entre les fidèles de Yves Leterme, Inge Vervotte, figure charismatique du CD&V, va quitter le monde politique pour s'occuper de l'association philanthropique Emmaüs.
Elle s'était fait médiatiser comme syndicaliste lors de la désastreuse faillite de la Sabena.
D'aucuns s'étaient étonnés à l'époque de son ascension politique puis de son portefeuille de Ministre de la Fonction publique alors que le socialiste caviardé Luc Van den Bossche avait largement bradé l'Administration fédérale "coperniquée" au profit de la Flandre et de ses managers surgis de tous les coins.
C'est l'occasion de rappeler ici que M. Elio Di Rupo est le plus grand privatiseur des entreprises publiques de toute l'Histoire de Belgique.
Elio Le Privatiseur n'a rien de socialiste (ni de wallon) ...
Conclusion : la Belgique demeure un immense fromage à se partager, mais on oublie de plus en plus de respecter les dates de péremption.
Ils ne sont nulle part - 22 juillet 2011
Elio Di Rupo était pendu aux lèvres de Wouter Beke à la veille de la Fête, de moins en moins nationale, du 21 juillet. Le jeune président du CD&V a enfin murmuré qu'il voulait bien s'asseoir à la table des négociations.
Aujourd'hui, nul ne peut dire s'il veut régler le sort des francophones de la périphérie "avant" ou "parallèlement" à la formation d'un gouvernement. Question de traduction, sans doute... Il se pourrait même que son parti ne participe pas au gouvernement Di Rupo 1er, mais qu'il le soutienne de l'extérieur.
Pour couronner le tout, jusqu'à la mi-août, notre petit monde politique part en vacances, qui en Toscane ou en Calabre, qui en France où nos nombreux mandataires se sentent tellement bien. C'est dire l'importance de l'entrechat effectué par Wouter Beke !
Dans l'intervalle, Laurette Onkelinx consent à confier à ses journalistes qu'elle croit toujours en l'avenir de la Belgique. C'est normal puisqu'elle en retire largement les dividendes et les rentes du système.
On l'a compris, rien n'est résolu. Le pays est revenu à l'époque de l'été 2010.
Et pour l'automne, Bart De Wever tirera les marrons du feu.
Mais comme la presse affirme que la sortie de Wouter Beke représente un grand pas pour l'Humanité, bronzez tranquilles, amis wallons et bruxellois !
La réunion à la France : une idée d'avenir selon le Bureau d'Etudes du PS
Communiqué de presse du R.W.F. - 8 juillet 2011
Ceux qui pensaient naïvement que les nationalistes flamands allaient accepter une réforme de l’Etat qui ne rencontre pas les exigences de la note Octopus en sont pour leurs frais. Le CD&V a logiquement suivi le refus de la N-VA dans la mesure où le cartel des deux partis persiste discrètement aux niveaux régionaux et communaux.
De toute façon, les larges concessions de M. Di Rupo n’auraient fait qu’augmenter l’appétit de la Flandre. Il faut arrêter ce cycle infernal de réformes et envisager la fin de l’Etat belge. Le R.W.F. estime que le Plan F, comme France, doit être plus que jamais pris en considération par le gouvernement wallon.
Seule une association/intégration à la France, sous une forme à négocier, assurera la sécurité politique et économique à long terme des Wallons et des Bruxellois.
Laurent Brogniet et Paul-Henry Gendebien
Coprésidents du R.W.F.
L'arrimage du CD&V à la N-VA était prévisible - 7 juillet 2011
Les naïfs qui pensaient que le lâchage de Di Rupo dans de nombreux domaines vitaux pour les francophones afin de complaire aux Flamands allait séduire toute la Flandre en sont pour leurs frais : Bart De Wever a balayé d'une chiquenaude la besogne du traître de service.
Il est d'ailleurs étonnant que les médias s'étonnent du suivisme négatif du CD&V.
Pourtant, il existe au moins trois raisons essentielles pour que le grand parti des compromis boiteux d'antan, le CD&V, s'associe au refus de la N-VA :
- d'ordre politique : la note Di Rupo provoquait le grand écart entre l'aile syndicale chrétienne et l'aile nationaliste du CD&V (n'oublions pas qu'un Johan Sauwens, par exemple, y est toujours fort actif) ;
- d'ordre électoral : le CD&V, affaibli, ne veut pas compromettre des alliances de pouvoir avec la N-VA lors des prochaines élections communales en octobre 2012 ;
- d'ordre affectif : on l'oublie souvent, le côté humain joue un rôle fondamental dans le monde impitoyable de la politique. Or, le R.W.F. a toujours insisté sur le fait que Wouter Beke était l'ami, sinon le clone de Bart De Wever.
Wouter Beke est le clone de Bart De Wever
Notre parti n'a aucun subside, pas de Bureau d'études appointé, pas de permanent, très peu d'écho dans les médias officiels, mais il a de la suite dans les idées...
Ps : M. Leterme, Premier ministre, fait partie du quatuor qui donne le ton au CD&V (avec Beke, Vanackere et Peeters) et qui a pris position aujourd'hui.
A méditer...
Communiqué du R.W.F. - 5 juillet 2011
Le R.W.F. a lu attentivement la note de 110 pages du formateur Elio Di Rupo.
Il constate que celle-ci, en matière institutionnelle, donne largement satisfaction au Mouvement flamand.
En effet, on n'y voit aucune concession de la part de la Flandre, comme le voudrait tout compromis digne de ce nom. Hormis peut-être une bouffée d'oxygène financière provisoire pour Bruxelles, une région, précisons-le, qui fait une fois de plus l'objet d'un troc financier contre l'abandon de principes et de droits des francophones.
Sur le plan économique et social, la note Di Rupo ne propose rien de moins qu'un plan d'austérité qui n'ose pas dire son nom. Les mesures signifient une perte de pouvoir d'achat pour la population, mais aussi une baisse des dépenses publiques et donc de la qualité des services rendus à la population, ainsi qu'une augmentation de la pression fiscale dans un pays qui est déjà surtaxé.
Chacun doit savoir qu'il s'agit là du fruit amer de la mauvaise gestion des gouvernements belges successifs (Dehaene, Verhofstadt, Leterme, etc.) auxquels le PS participe sans vergogne depuis... 23 ans !
C'est en premier lieu la Wallonie qui paiera les conséquences économiques et sociales les plus lourdes, car le plan Di Rupo constitue un frein déflatoire à la croissance en général, à la relance de la consommation intérieure et de l'activité productive en particulier.
Enfin, le plan Di Rupo ne se fonde nullement sur un projet mobilisateur ni sur une addition d'acquiescements mutuels, mais seulement sur une somme de mécontentements respectifs.
Une fois de plus, M. Di Rupo entre à reculons dans l'Histoire, porteur du vain espoir de sauver la Belgique, en donnant satisfaction aux exigences majeures de la Flandre au détriment de la Wallonie et de Bruxelles.
Fait particulièrement significatif, la note Di Rupo ouvre la boîte de Pandore de la régionalisation de l'impôt sur les sociétés, ce qui organisera une concurrence économique ouverte entre les différentes régions qui constituent la Belgique.
Nul doute que les fausses solutions institutionnelles à court terme que la note Di Rupo prétend apporter provoqueront inévitablement de nouveaux déséquilibres, d'autres frustrations en Flandre et donc des revendications encore plus radicales.
Les coprésidents du R.W.F.
Laurent Brogniet et Paul-Henry Gendebien
Belgique : retour à la féodalité - 4 juillet 2011
Bruno Tobback devrait bientôt succéder à Caroline Gennez à la tête du SP-A.
Les médias francophones qui aiment faire grand cas des faits divers politiques en France par souci de diversion seraient bien avisés de s'intéresser de plus près à ce qu'il faut appeler une énième dérive à la belge : la présidence de parti héréditaire.
Qu'on en juge : Charles Michel, fils de Louis, est devenu président du MR. Son alter ego flamand, Alexander De Croo, fils de Herman, plastronne à l'Open-VLD.
Benoît Lutgen, le fils de Guy, arrive à la tête du CDH durant l'été.
Et aujourd'hui, voici Bruno Tobback, le fils de Louis (celui qui regrettait le succès de la révolution francophile de 1830), qui va s'occuper des socialistes flamands.
A la lecture du Standaard de ce week-end, on apprend que Bruno ne se sent pas du tout un "mauvais Flamand" (sic). Son parti est aussi "flamand" que les autres. Il est un chaud partisan d'une profonde réforme de l'Etat pour autant que celle-ci serve les intérêts de "sa" population (flamande). En conclusion, le SP.A n'a que faire des Wallons : il lutte en priorité contre la droite flamande
Malheureusement pour lui, la droite est très largement majoritaire dans sa Flandre admirable...
Tract de la manifestation du 26 juin à Crainhem
Laurent Brogniet, coprésident du R.W.F., accompagné de plusieurs militants, a témoigné par sa présence de sa solidarité avec les bourgmestres non nommés de la périphérie bruxelloise en ce dimanche 26 juin.
Nos tracts ont été généralement bien accueillis par les manifestants.
Laurent Brogniet interviewé par La Libre
Reportage de la journée
La manifestation de Crainhem sous haute surveillance...
Pour la langue française à Paris ce 18 juin : un succès ! 19 juin 2011
Près de cent militants du R.W.F. étaient présents à Paris à une manifestation pour la défense de la langue française à laquelle participaient 31 associations démocratiques. On a remarqué la présence de Jean-Pierre Chevènement (avec son écharpe tricolore, à gauche sur la photo), ancien ministre, qui a pris la parole, ainsi que des députés français et notre coprésident Paul-Henry Gendebien.
Voici le texte de son intervention fort applaudie :
A chacune et chacun de vous, salut et fraternité !
Les Wallons sont là ! Les Bruxellois sont là !
Solidaires de votre combat, nous sommes aussi des Français de cœur, des Français de volonté, des Français de par la langue partagée, tous attachés aux valeurs républicaines et universelles qu’elle porte et qu’elle nourrit.
Oui : la France et la langue française, c’est l’aspiration à l’universel, mais l’universel n’est pas la mondialisation, ni le nivellement. C’est même le contraire !
Notre présence parmi vous, ici et maintenant, se justifie aussi par ceci, qui est essentiel à nos yeux : la Belgique est en train de se fracturer, parce que dans cet Etat qui ne ressemble plus à un pays, la langue française est de plus en plus méprisée et bafouée, et parce que la Wallonie n’y a plus la place qui lui revient.
Nous venons de la ligne de front.
Nous connaissons bien le prix et le poids des blessures et des exigences du combat, pour la langue et pour l’identité culturelle.
C’est pourquoi notre détermination est totale !
Mais la Wallonie a besoin, à côté d’elle, d’une France forte, d’une France fidèle, d’une France confiante et sûre d’elle-même.
Notre volonté à nous, c’est de confirmer, demain, la Communauté de destin qui déjà nous rassemble et nous unit à la France.
Vivent la langue et les valeurs françaises !
Vive la Wallonie française !
Vive la République française !
Communiqué de l'AFP
Le reportage de R.-G. Thirion
La France doit se tenir prête ! - 10 juin 2011
Analyse de Paul-Henry Gendebien, coprésident du R.W.F.
L'enlisement de la Question belge, un an après les élections, doit conduire la France à se tenir prête à toute éventualité...
Gendebien répond à la N-VA - 4 juin 2011
Entretien de Paul-Henry Gendebien avec David Coppi, journaliste du Soir
Il manque le Made in France à la Wallonie - 30 mai 2011
Un rapport récent a montré l'effondrement des investissements étrangers en Wallonie en 2010, plus particulièrement dans la région de Liège, une situation qui contredit l'autosatisfaction béate du gouvernement wallon. La Flandre, et surtout le port d'Anvers, se porte plutôt bien en ces temps de crise.
Le R.W.F. ne s'en réjouit pas : il prend acte de données objectivées.
L'étude Ernst & Young indique aussi que la France est la deuxième terre d'investissements, derrière la Grande-Bretagne et juste devant l'Allemagne, qui est en passe de la rejoindre.
La Wallonie séduirait davantage les investisseurs si elle bénéficiait du prestigieux label Made in France, comme les autres régions de la République. Un label bien plus porteur, pour des raisons parfois subjectives, concédons-le, que celui de Wallonie ou de Belgium : une marque qui perd de son cachet au fur et à mesure du délitement du Royaume.
La SNCB toujours plus flamande ! - 23 mai 2011
Le centre de triage de Ronet vit ses derniers mois. Ce qui explique la colère des cheminots qui y voient un démantèlement du trafic marchandises en Wallonie au profit de la Flandre.
Selon une des multiples filiales de la SNCB (il faut bien distribuer des mandats !), Ronet ne posséderait pas l'équipement adéquat. L'avenir appartiendrait au triage des conteneurs. C'est Muizen, situé en Flandre, qui profitera de cette stratégie, disons orientée, aux dépens des travailleurs namurois de Ronet.
Selon les organisations syndicales, il ne s'agit que d'une première étape : « Ronet est le premier maillon. Après, d'autres vont suivre. On va assister à une désertification du trafic marchandise dans le sud du pays. Maintenant, on peut craindre pour Quinquempoix, pour Monceau...» Au-delà des centres de triage ou des Rail cargo Center, c'est l'axe Athus-Meuse qui est remis en question, à terme.
Il faut savoir que des axes de transport de marchandises ont été développés dans le nord du pays grâce à la société COBRA (née de la SNCB et de la Deutsche Bahn) suivant l'axe qui relie Anvers à Aachen (Aix-la-Chapelle) et que les nouveaux conteneurs à forte capacité intéressent de nombreux clients. Des conteneurs qui ne peuvent passer que par le nord du pays, les infrastructures du sud ne pouvant, techniquement, accueillir un tel matériel puisqu'elle n'ont pas été adaptées.
Le crime est signé. Bien joué de la part de nos "beste vrienden" qui contrôlent de la base au sommet la SNCB depuis des décennies sans que les hommes politiques wallons ne bougent le petit doigt ! En comprennent-ils seulement les enjeux, vitaux pour l'économie wallonne ? Le doute est permis...
Après l'administration fédérale, l'armée, la Poste, il faut se rendre à l'évidence : la Wallonie est en passe de devenir la première colonie d'une Belgique flamande !
Le R.W.F. n'aurait eu qu''un seul mérite, ce serait celui-ci : attirer l'attention sur l'intérêt de désenclaver la Wallonie et d'échapper ainsi au protectorat de la Flandre qui la méprise en créant des synergies avec la France.
Source : L'Avenir, Claude Roland et Alain Radart
Di Rupo, génial tacticien ? - 3 mai 2011
Il nous revient que le secret espoir du maître tacticien du PS, Elio Di Rupo, serait de voir les pseudo-négociations s'enliser jusquà l'année prochaine. Une hypothèse que le discours du 1er mai de Didier Reynders semble conforter. Il s'agirait d'arriver au pas de tortue aux élections communales de 2012.
Bart De Wever, candidat déclaré à l'Hôtel de ville d'Anvers, serait censé perdre la bataille face à Patrick Janssens (SP-a) et ses alliés de gauche. Dès lors, c'en serait fini de l'aura de Bart au sein de la Flandre profonde. Rappelons que la courte défaite du Belang aux communales d'Anvers en 2006 avait amorcé la descente aux enfers de ce parti centré sur la figure emblématique de Filip Dewinter. L'histoire nous dira si Bart De Wever, fin stratège, tombera dans ce piège mal ficelé...
Enfin, il n'est pas certain que la N-VA, qui appuiera de l'extérieur Leterme III dès qu'une Loi servira les intérêts de la Flandre et qui ne se mouillera pas dans les mesures d'austérité que ce nouveau gouvernement prendra inexorablement sous la pression financière internationale, soit donné perdant au prochain scrutin, communal ou autre...
Paul Magnette BCBG du 1er mai et idiot utile - 1er mai 2011
En ce jour de fête et de lutte qu'est le 1er mai, Paul Magnette, Ministre climatisé du Climat et proclamé Kronprinz du Boulevard de l'Empereur par les médias officiels, a comme d'habitude montré sa bobine aux rassemblements de Charleroi. Inutile de dire que les militants de base n'ont guère d'affinités avec ce gendre idéal tiré d'un roman de Balzac payé à la ligne.
Mais pour sa part le R.W.F. l'apprécie : en effet, Paul Magnette a le don de jouer le rôle de "l'idiot utile". Par ses interventions, presque toujours intempestives, il se montre un très puissant allié objectif de nos thèses.
Ainsi vient-il de sortir un opuscule intitulé Grandeur et misère de l'idée nationale où il fustige le combat de la N-VA et traite le nationalisme flamand de "patriotisme des riches". L'influent quotidien De Standaard (28 avril), visiblement offusqué, insiste sur le fait que, pour Magnette, le programme de la N-VA n'est qu'un tissu de "préjugés" et de "recettes miracles". De plus, le discours "peu original" de De Wever ne serait que du "recyclage".
Et Wouter Van Driessche de conclure : "C'est un peu comme si le N-VA Jan Jambon écrivait un livre sur les scandales du PS..."
Il paraît que la N-VA a très mal pris la sortie du dauphin d'Elio.
Magnette est donc bien un "idiot utile" au progrès de notre cause...
Luc Gennart : L'armée flamande est en ordre de marche - 18 avril 2011
300 jours sans gouvernement - 9 avril 2011
Laurent Brogniet interviewé en France...
Nos idées s'invitent au PS de Thudinie - 7 avril 2011
Sur le même thème, 150 personnes ont assisté à Namur à un débat de fond..
Il s'agissait d'une soirée ouverte organisée par la section de Namur du R.W.F.
Un journaliste allemand était présent. La presse francophone était absente.
La Wallonie citée dans le programme du PS français - 5 avril 2011
Voici quelques mois, notre coprésident Paul-Henry Gendebien avait créé la surprise à Mise au Point (RTBf) en annonçant que des responsables du PS français avaient rencontré leurs homologues de Bruxelles et de Wallonie pour évoquer la situation de la Belgique. Aujourd'hui, Le Soir découvre avec stupéfaction que la situation de la Wallonie est évoquée noir sur blanc dans le projet de programme du PS de la Lilloise Martine Aubry, qui sera défendu aux élections présidentielles de 2012.
La Wallonie y est décrite comme un "bouc émissaire de la Flandre".
Compte tenu de la voracité de la Flandre, nous trouvons le texte assez neutre puisque nous voyons davantage la Wallonie comme une future colonie de nos voisins du Nord dans le cadre d'une Belgique "konfederaal", avec la bénédiction de régionalistes wallons et de certains médias francophones qui font dans le "Plus Belge que moi, tu meurs". Inutile de les citer, ils ont du persil dans les oreilles...
Rencontre Cameron-De Wever : un moment historique - 20 mars 2011
Carte blanche de Paul-Henry Gendebien
Les Wallons, Boat people » politique ?
L’axe London-Antwerpen-Brussel interpelle !
Notre coprésident Laurent Brogniet à TV Com - 21 février 2011