La Communauté française, c’est-à-dire la Fédération Wallonie-Bruxelles (appellation non contrôlée puisque non inscrite dans la Constitution) et ses universités rechignent à transmettre leurs comptes, quand elles les transmettent ! aux instances de contrôle, la Cour des comptes.
« Le dernier compte d’exécution du budget de la Communauté française reçu par la Cour des comptes remonte en effet à 2008, alors que pour l’état des variations du patrimoine il faut remonter à 2001, que le compte de la trésorerie n’a lui jamais été transmis à la Cour des comptes depuis la création de la Communauté française », relate L’Echo.
Les derniers comptes transmis par les universités à la Cour des comptes datent de 2008 (cinq ans !).
Une fois de plus, le Ministre Antoine (CDH) est à l’origine de ces graves manquements comptables dans la mesure où les institutions concernées semblent rendre leurs comptes à temps au Ministre du Budget…
En l’absence de réponse du Ministre Antoine à ses rappels, la Cour des comptes a directement contacté ses relais au sein de la Fédération et des universités. Résultat des courses : certains placements jugés dangereux, lacunes dans certains pans de l’administration (imprécision des frais remboursés, paiements de dépenses sans bons de commande, absence de comptabilité basique dans certains services de la Communauté, manque de transparence budgétaire dans la mise à disposition gratuite de personnel pour les cabinets ministériels, etc.).
Après la dette cachée wallonne, M. Antoine confirme son incompétence budgétaire en ce qui concerne la Fédération Wallonie-bruxelles et les universités.
Heureusement pour nous, il sera démissionné après le 25 mai 2014, ainsi que Rudy Demotte qui pourra aller se reposer sur les berges de l’Escaut à Tournai dont il est le bourgmestre « empêché ».
En tant que simple citoyen, faites la même chose avec votre déclaration d’impôt et vous verrez la réaction rapide et coercitive des autorités…
Conclusion du R.W.F. : le PS et la mauvaise gouvernance du gouvernement wallon sont les meilleurs arguments de la N-VA.
Source : La Libre