Le Vif consacre un dossier au parti de Bart De Wever avec un titre grandiloquent et alarmiste : « N-VA au pouvoir, le chaos : dérapages, paralysies, radicalisme… ».
Le grand titre est évidemment grotesque. Il y a certainement moins de dérapages et de paralysies à la N-VA qu’au PS. Plusieurs exemples choisis au hasard dans l’actualité récente : les dérapages de Tecteo, l’affaire Anne-Marie Lizin, l’affaire du Samu Social à Bruxelles, le départ de Freddy Thielemans à Bruxelles en échange d’un poste juteux, etc.
Le dossier du Vif espère, entre autres, démontrer que la N-VA n’a pas apporté le grand changement annoncé.
C’est inexact dans la mesure où les mandataires nationalistes au niveau communal, que ce soit à Anvers ou ailleurs, essaient avant tout de bien gérer leur entité, sans bouleversement.
De plus, la N-VA participe au gouvernement flamand et le Ministre du Budget N-VA fait du bon travail.
Quand la N-VA parle de changement radical, elle évoque évidemment l’Etat belge qu’elle veut réduire à une peau de chagrin. Et c’est principalement pour voir se réaliser cet objectif que de nombreux Flamands votent pour elle.
Il est plus que temps de créer des synergies avec la France, première importatrice des produits wallons (25%) !
