Article publié en 2013
En ce 25 novembre, journée de la lutte contre la violence envers les femmes, le R.W.F. dénonce une situation hallucinante au sein de notre « Pays de Cocagne », selon M. Di Rupo.
Chaque semaine, 56 viols et cinq viols en réunion sont commis en Belgique mais à peine 4% des auteurs sont poursuivis et condamnés. Ce faible pourcentage s’explique par le fait que deux frottis sur trois, pratiqués sur les victimes, ne sont pas analysés. « Les auteurs de viol savent qu’ils risquent à peine d’être poursuivis ».
Selon des chiffres 2012 du SPF Justice, un auteur sur trois est condamné. Mais ce taux se réfère à des auteurs qui sont effectivement poursuivis. Souvent, les violeurs ne sont pas identifiés ou nient les faits. « Les autorités peuvent faire plus dans ce domaine. Les possibilités d’analyses ADN sont sous-exploitées ».
Des centaines d’échantillons ADN se trouvent ainsi dans le labo de l’UZ Anvers. Mais, deux sur trois échantillons ne seront jamais analysés.
Le R.W.F. demande que priorité absolue soit donnée à la lutte contre ce type de criminalité.