Les sondages se succèdent à un rythme effréné. La N-VA qui caracole largement en tête est supposée subir une cuisante défaite, selon la pensée unique.
Alors qu’elle dépasse les 30 % et devance largement le CD&V !
Tout ce remue-ménage n’est que très relatif dans la mesure où le CD&V vient de se déclarer favorable à un « confédéralisme positif » (et négatif pour les francophones). La messe semble dite.
Le confédéralisme prôné par le CD&V est même plus dangereux pour nous francophones que le séparatisme plus ou moins masqué de la N-VA.
L’attachement inconditionnel de l’establishment francophone au « Belgium », c’est la nouvelle appellation, nous vaudra bientôt une Belgique « coquille vide » où le Fédéral ne s’occupera plus que de la gestion des pensions, un secteur coûteux à la Flandre en panne démographique, de l’armée rattachée aux Pays-Bas et des Affaires étrangères sous coupe flamande.
Si les élites francophones souhaitent cette Belgique-là, qu’elles l’assument et qu’elles paient les pots cassés qui tomberont de très haut sur leur population.
La France est certes prête à nous accueillir, comme le montrent plusieurs sondages, mais en aucun cas au prix des lâchetés, des reniements et des complaisances des gouvernements bruxellois et wallons à l’égard d’une Flandre désormais résolument conquérante, voire annexionniste (Bruxelles) !