Il y a eu l’accident de Buizingen (février 2010) totalement imputable à la SNCB qui a fait 19 morts et 11 blessés graves.
Il y a eu celui d’Arlon (septembre 2010, 106 blessés). Avec de nombreux feux rouges brûlés sur le réseau ferroviaire dans l’intervalle par défaut de prévoyance et de sécurisation. Puis la catastrophe chimique évitée (?) de justesse à Godinne (mai 2012) où la SNCB a indemnisé chichement les victimes pour éviter un procès à grande échelle du type « Ghislenghien ». Puis Schellebelle…
Il y a également la dette faramineuse qui, sans les jeux d’écriture comptables, pousserait immédiatement la société à déposer son bilan.
Il y a encore le refus aberrant d’investir le moindre eurocentime en Wallonie pour des raisons politiques et géostratégiques.
Il y a eu la fuite des coordonnées personnelles de plus d’un million de clients.
Quant aux retards et incidents ferroviaires, ils sont innombrables.
Enfin, on annonce 1.500 départs à la SNCB et à Infrabel dans les années qui viennent : sans parachute doré…
Pour avoir atteint ce bilan calamiteux, Marc Descheemaecker, le CEO de la SNCB, a reçu un bon de sortie ou un parachute doré d’un million d’euros !
Il est désormais le Président du CA de Brussels Airport.
Ce mardi, il rejoint la N-VA sur sa liste européenne : de par son sabotage du rail wallon, il a bien mérité du mouvement flamand.