Le bâtiment, qui sera un jour dédié aux futurs martyrs de la Belgique (1914-1918 et 1940-1944), est inauguré en 1889 à l’endroit de l’actuel complexe bétonné de la cité de la télévision de service public belge RTBF et VRT pour remplacer une précédente infrastructure appelée les Cibles nationales, sise chaussée de Louvain (place Dailly).
Haut lieu de l’héroïsme belge, c’est au Tir national du Boulevard Reyers que de nombreux résistants de la dernière guerre furent exécutés : les poteaux d’exécution, un mémorial et les sépultures sont restés jusqu’en 1959, époque du dynamitage des édifices et des deux tours monumentales (merci l’État belge !).
Le seul édifice déplacé est celui consacré à la résistante Edith Cavell. Un petit cimetière, l’enclos des fusillés, subsiste actuellement près des bâtiments de la télévision sur 40 ares, dernier témoin du Tir national. Y reposent actuellement 365 croix et étoiles de David, et une stèle parmi les sépultures marque l’emplacement de l’urne contenant les restes des victimes des camps de concentration de 1940-1945.
Le Tir national est donc un des hauts lieux de l’héroïsme belge puisque de très nombreuses exécutions y furent perpétrées par les Allemands durant les deux guerres mondiales. Occupé pendant un moment par les services de la Défense Nationale, le Tir National fut démoli en 1963 pour céder sa place au complexe actuel de la VRT-RTBF (merci la RTBF !).
Les témoins des dernières cérémonies patriotiques qui s’y déroulent déplorent le plus souvent l’absence du drapeau belge (s’il est présent, il se trouve dans un piteux état) et le dédain affiché du Ministre actuel de la Défense nationale Pieter De Crem.
Certains traitent le R.W.F. de parti séparatiste. Complètement faux !
Notre parti a fait une analyse politique de l’ État belge flamandisé et il en a tiré les conclusions qui s’imposent.
Un État qui manque de respect à ceux qui sont morts pour sa sauvegarde ne mérite que le mépris. Les résistants belges qui sont mort pour la Belgique n’ont certainement pas voulu d’un État belge dominé par une Flandre où persiste une certaine nostalgie des collaborateurs et des volontaires flamands du Front de l’Est jusque dans les plus hautes sphères.
Pour mémoire, le père de notre Président fondateur, Paul-Henry Gendebien, est mort en service aux commandes d’un avion de la Royal Air Force. Il n’est certainement pas mort pour cet État belge aujourd’hui phagocyté par une Flandre toujours plus à droite et repliée sur elle-même !
Inauguration de la Commémoration de 14-18
Photo : Marc Gendebien, héros de la Royal Air Force et père de notre Président fondateur