La N-VA a présenté aujourd’hui son programme dans la perspective des élections du 25 mai 2014.
En résumé, une surenchère à Bruxelles de la politique initiée par le FDF de M. Maingain (cf. les funestes accords du début des années 2000 : surreprésentativité des néerlandophones à Bruxelles où le principe d’un homme-une voix a été bafoué et la parité linguistique au gouvernement bruxellois entérinée).
La N-VA exigerait désormais à Bruxelles 15 députés sur 70, alors que les Flamands ne représentent au mieux que 5 à 10 % de la population. Elle aimerait le choix d’une « nationalité », flamande ou francophone, qui donnera des avantages bipolaires : « Je suis Flamand ou francophone ». Il est clair ici que la N-VA souhaite acheter les « Bruxellois » via la sécurité sociale et l’enseignement.
Dans ce contexte, on ne voit pas très bien pour quelle obscure raison le FDF défend autant l’État belge et sa monarchie de pacotille alors que tout lui échappe et qu’il feint d’ignorer son meilleur allié, à savoir la République française.
66 millions de francophones de la République aux portes de Bruxelles (Waterloo, Braine-L’Alleud, Tubize, Wavre, etc.) feraient magistralement contrepoids aux ambitions impérialistes d’une certaine Flandre.
Ce serait un Waterloo politique pour une Flandre arrogante et dont une partie importante de la classe politique méprise les Bruxellois et les Wallons.
Nous sommes désormais d’avis que M. Maingain est intellectuellement incapable de comprendre cette configuration, cette arithmétique de niveau d’école primaire, cette équation au premier degré, cette allégorie transparente, cette alliance française et francophone qui changerait radicalement la donne en faveur des francophones.
En attendant, la N-VA nous propose une Belgique « coquille vide » où les Wallons et davantage encore les Bruxellois seraient des pigeons soumis, des cocus plus ou moins complaisants envers la Flandre voulue par Bart De Wever et ses nombreux amis.
Oct 30 2013