Le Samusocial de Bruxelles ne transpire pas la transparence dans de nombreux domaines.
Le constat est d’autant plus neutre que c’est un rapport de l’Inspection des Finances, mandatée par la Commission communautaire commune (Cocom), l’une des institutions belgo-belges qui subsidie cette ASBL bruxelloise qui a pour vocation de venir en aide aux personnes en grande précarité sociale.
Le rapport « insiste sur la nécessité de renforcer la transparence des flux financiers, tout particulièrement entre le CPAS de Bruxelles-ville et le Samusocial. » Et d’ajouter : « Certaines factures, parfois sans description de la prestation explicitement indiquée, sont payées par le Samusocial au CPAS de Bruxelles-ville ou d’autres sont réalisées (sic) sans faire appel à la concurrence. »
Le pire advient : l’opacité réelle des rémunérations des dirigeants de l’ASBL.
Les primes semblent tomber à gogo. La directrice du Samusocial, Pascale Peraita (encore le PS de Di Rupo et ce n’est pas de la faute du R.W.F. !) empoche pas moins de 192. 705,34 euros dont 46. 899,52 euros de charges patronales et 33 .047,56 de primes de « garde et horaires décalés ».
Le fourre-tout habituel du PS dans ce genre de montage politico-financier. Et un salaire très « Samusocial ».
De toute façon, pas de quoi se préoccuper de l’avenir proche de la pistonnée : Pascale Peraita va prendre la tête du CPAS de la Ville de Bruxelles dans les mois qui viennent.
Tout est bien qui finit bien.