En 2011, la ville de Leuven (Louvain) a tenu sa promesse : elle a débaptisé l’emblématique Place Maréchal Foch, du nom du chef des armées alliées en 14-18, un Foch que le bourgmestre Louis Tobback assimile à un criminel de guerre, au profit d’un obscur flamingant, le recteur Piet De Somer, qui a soutenu le « Walen buiten » (Wallons dehors !) dans les années 60 à l’Université catholique de Louvain.
Comme quoi, même dans les milieux glauques du nationalisme flamand, tout est symbole…
L’ancien Premier ministre belge, le Louvaniste Mark Eyskens se dit très réservé à propos de l’initiative communale : « Tobback, dit-il, est parvenu à convaincre son conseil communal que Foch serait aujourd’hui traîné devant un tribunal pénal international pour crimes contre l’humanité. Il réinterprète l’éthique… En 2014, Leuven, ville martyre, célébrera le centenaire de la Première Guerre mondiale et le maréchal Foch fut un grand stratège qui a contribué à la victoire alliée (note : c’est l’un des vainqueurs de la seconde bataille de la Marne en 1918 qui arrête l’offensive allemande sur Paris).
Article publié le 26 septembre 2011
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