Pour ceux qui se bercent d’illusions en appelant de leurs vœux (pieux), comme le FDF, une Fédération Wallonie-Bruxelles très largement autonome, Emily Hoyos (Ecolo) leur a involontairement répondu ce week-end.
Invitée par la RTBF à l’émission « L’indiscret », la coprésidente a avoué que ladite Fédération était « à l’os », c’est-à-dire que celle-ci n’a plus de moyens financiers pour mener des politiques nouvelles ou tout simplement réaliser des économies.
Pour les mois à venir, gardons en mémoire que les accords bruxello-wallons ridiculement appelés « accords de la Sainte Emilie » (on se croirait au Moyen Age !) font déjà l’objet de critiques virulentes de la part des sous-marins flamands du gouvernement bruxellois Guy Vanhengel et Brigitte Grouwels. Pour ceux-ci, la nouvelle réforme de l’État n’a pas été négociée pour renflouer les caisses vides de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les francophones auraient dû, toujours selon leurs oracles, consulter leurs homologues néerlandophones du gouvernement bruxellois.
Cela promet un beau spectacle ou un remarquable foutoir lors de la mise en œuvre concrète et définitive de cette énième réforme de l’État !
Conclusion du R.W.F. : Les caisses sont vides dès à présent.
Une fois privée des transferts flamands (ceux-ci existent sans créer de problème entre les régions de la République française), il semble évident que la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région wallonne mal gérées par la particratie clientéliste ne seront pas viables sur le plan économique.
Qu’on se le dise !