A l’occasion de la rentrée académique des étudiants en sciences politique de l’UCL, le Premier ministre Elio Di Rupo a donné un cours « magistral » de… Sciences politiques. Pas mal pour un Docteur en (al)chimie qui a gonflé son CV en se targuant d’une fonction de « Lecture Member of Staff, University of Leeds » alors qu’il parle à peine l’anglais.
« Le Premier ministre Elio Di Rupo a donc plaidé mercredi à Louvain-la-Neuve en faveur de la mise en place d’une circonscription fédérale, une première alors que le PS s’est toujours montré pour le moins réservé à cet égard, à l’instar de la majorité des élus néerlandophones. », nous dit La libre.
Et Di Rupo d’ajouter : « Si cela ne tenait qu’à moi, j’instituerais une circonscription fédérale. Il serait bon que les hommes et femmes politiques puissent s’engager de la même façon d’Ostende à Arlon », estimant que cet élément « permettrait de conforter notre modèle fédéral » au sein duquel les compétences des Communautés et Régions ont été renforcées.
Ce projet de circonscription fédérale est particulièrement vicieux à nos yeux dans la mesure où les Flamands, qui ont un esprit de corps sans faille, ne voteront jamais pour un homme politique wallon et que poussés par une presse aux ordres certains francophones seraient bien tentés de voter pour un « bon Flamand » du genre Verhofstadt toujours bien placé dans les sondages de popularité en Wallonie et à Bruxelles alors que le parti dont il est membre, le VLD, n’est pas moins flamingant que les autres (Marino Keulen, Bart Somers, Karel De Gucht, Alexander De Croo, enz.)
La circonscription fédérale souhaitée par Di Rupo ? Un jeu de dupes au détriment des francophones !
Note : le gardiennage privé (!) assurait la protection du Premier ministre contre un entartage éventuel ou une action des Femen…