Menin, une ville frontalière de 33.000 habitants de Flandre a pris une décision radicale. Son administration ne s’adressera plus aux francophones en français. Dès le 1er janvier, ils auront le choix entre : répondre en langue des signes, par des dessins ou se taire. Mais le néerlandais sera la seule langue autorisée, comme le raconte Europe 1 ce vendredi 6 septembre. Seule exception à la règle : en cas d’urgence vitale, la langue française sera tolérée.
Les fonctionnaires recevront même dans les mois qui viennent une formation pour apprendre à gérer les situations de tension. Pourtant, 1.600 habitants de la ville sont francophones. La rue principale est même partagée avec une ville française, Halluin. Europe 1 explique que, depuis 1996, la loi belge stipule que les communes situées en Flandre sont administrées en néerlandais et celles en Wallonie en français. Martine Fournier, la bourgmestre chrétienne-démocrate a décidé d’appliquer la loi à la lettre. Son explication est simple : cette décision permettra d’encourager les gens qui viennent à Menin à apprendre le Néerlandais. »
Autre explication, l’administration française ne reçoit les frontaliers flamands qu’en français. A la différence que l’Etat belge a trois langues officielles et la France une seule.
Pour l’anecdote, la bourgmestre Martine Fournier (photo) a été la petite copine d’Yves Leterme, le « faux ami » des francophones…
Source : site du R.W.F. de Namur