Elio Di Rupo prétend gérer l’Etat belge d’une main de maître.
Lui et ses frères, des plus douteux, viennent de se planter magistralement.
La société Patrimons, une société de patrimoine (du type « Reine Fabiola ») créée en 2005 par Elio Di Rupo avec des membres de sa famille, visait à créer des « kots » d’étudiants afin de les mettre en location.
Le projet n’a jamais été concrétisé puisque les immeubles ont été revendus en 2010, la société devenant donc une coquille vide.
Comment croire qu’un Premier ministre incapable de gérer ce type d’entreprise modeste puisse assurer l’avenir de l’Etat belge !
Autre bourde du PS : le Ministre président wallon Rudy Demotte met en exergue « le nationalisme wallon » : il voulait peut-être parler avec humour de l’amour partagé du pecket dans la perpective de l’immense beuverie des Fêtes de Wallonie.
Que l’on nous comprenne bien : il existe bel et bien une identité régionale wallonne (ou belge francophone) forte et légitime, comme la bretonne, l’alsacienne, la bourguignonne, etc, et qui aurait toute sa place dans la République française qui se décentralise toujours plus..
Rudy Demotte aurait été bien avisé de s’éloigner de cette définition courante du nationalisme : ce terme désigne aussi des mouvements politiques déclarant vouloir exalter une nation sous toutes ses formes par opposition aux autres nations et populations. Cette deuxième variante du mouvement s’est développée à partir de la fin du 19ème siècle, vers 1870 : chauvine et xénophobe, elle trouvait alors ses militants principalement dans la petite bourgeoisie.
Mais M. Rudy Demotte n’est-il pas en quelque sorte le modèle du petit-bourgeois provincial, nationaliste ou non ?
A relire en pensant à lui : Gustave Flaubert.