La nomination des top managers comme on dit dans le franglais d’Elio Di Rupo, le plafonnement de leur rémunération et d’autres dossiers, tout est reporté à la rentrée de septembre.
Une fois sa bafouille prononcée le 21 juillet dans un délire médiatique bruxellocentriste inouï, le nouveau couple royal s’est réfugié en France sur l’île d’Yeu.
Quant à nos innombrables ministres, la plupart d’entre eux vont également bronzer en France, un pays qu’ils fustigent durant l’année ou qu’ils narguent dans le dossier de l’exil fiscal des multimillionnaires français.
Près de cinq semaines de vacances pour nos ministricules alors que le bon peuple belge peut à peine se payer deux semaines de vacances, voire aucune.
On le comprend, pour ces gens, l’Etat belge représente une rente de situation plus que confortable.
Pendant ce temps, François Hollande a demandé à ses ministres de réduire leurs vacances à quelques jours, compte tenu de la gravité de la situation économique (pas moins bonne que chez nous).
Le R.W.F. souhaite un magnifique bronzage à Elio Di Rupo qui rendra visite à la famille des Abruzzes, où il logera chez son bien-aimé frère Franco.
Peu avant, le Premier ministre aura appris que la dette belge vient de subir la plus forte progression en Europe (à l’exception de l’Irlande) et dépasse aujourd’hui les 104% du PIB ! Mais « Après moi, les mouches », comme disait l’autre…
Le gouvernement français ne prendra pas de vacances (à la fin de l’article)