Dans Le Vif de cette semaine, l’éditorialiste y va d’une vision résolument optimiste de l’avenir du pays. La montée sur le trône de Philippe à l’automne donnerait un nouveau souffle à un Etat belge en fin de règne.
Selon l’auteur, « On pourrait pourtant considérer les choses sous un autre angle. En n’envisageant pas l’après-25 mai 2014. Mais l’avant. En ne se focalisant plus uniquement sur les services de secours à mobiliser une fois les scrutins fédéral, régionaux et européen joués, et la N-VA consacrée. Mais en estimant qu’on peut tenter d’endiguer le raz-de-marée des nationalistes flamands. En leur minant le terrain. En occultant leurs thèmes de campagne. En pariant sur le fait qu’il y a moyen de lui couper le son. D’empêcher qu’on leur déroule le tapis rouge (note : belle conception de la démocratie parlementaire et de la déontologie journalistique !) »
Bart De Wever a dit un jour que l’association Elio Di Rupo-Philippe de Belgique constituerait le meilleur duo pour accélérer involontairement la scission du pays.
C’est cruel à dire, et le R.W.F. ne partage absolument pas ces navrants stéréotypes d’un autre âge, mais plusieurs analystes politiques flamands nous ont dit que toutes les tentatives d’Elio Di Rupo pour « sauver le brol » – c’était l’expression du Prince Régent Charles en parlant de la monarchie – seront vaines (après les élections du 25 mai 2014, il se cherchera une chouette place à l’Europe comme Guy Verhofstadt).
En effet, pour le Flamand moyen, Elio Di Rupo est avant tout wallon, socialiste, fils d’immigré, quasi unilingue, homosexuel et Franc-maçon.
C’est-à-dire tout ce qu’une large majorité d’électeurs de base en Flandre déteste et rejette de par ses traditions catholiques et conservatrices.
Dans ce cas de figure, le mot « rédhibitoire » convient parfaitement…
Juil 02 2013