Paul Magnette a sollicité tous ses copains pour subsidier le Festival urbain baptisé « Rire sur la ville », organisé et produit par l’humoriste François Pirette en partenariat avec RTL-TVI. L’édition 2013 se tiendra du 28 au 30 juin.
Il est vrai que François Pirette, l’exilé français (Loir-et-Cher et Paris à l’occasion) a déclaré qu’il était « rouge » (socialiste) jusqu’au bout des orteils. Ceci explique ce qui suit.
Coût total de « Rire sur la ville » version 2013 dans une région en crise : 650 000 euros, dont une part conséquente prise en charge par les pouvoirs publics.
Notamment : la Ville de Charleroi (qui prend à sa charge 35.000 euros), la Région wallonne (via un subside concédé par le calamiteux Ministre du « Tourisme » PS Paul Furlan), la Communauté française (via un subside « de la Direction générale de la Culture » contrôlée par la très fade Ministre PS Fadila Laanan qui n’a plus d’argent pour le secteur du théâtre…).
Une telle intervention des pouvoirs publics n’est pas neutre : le coût pour les finances publiques des dernières éditions de « Rire sur la ville » avait créé la polémique à Charleroi. En effet, en 2011, les deux spectacles organisés au Spiroudome n’avaient pas vraiment connu un succès éclatant. L’année d’après, fin 2012, François Pirette avait mis sur un pied une nouvelle édition du show au palais des Beaux-Arts carolo (en partenariat avec RTL-TVI). De nouveau, l’engouement du public avait été assez mitigé : selon l’opposition Ecolo à l’époque, un spectateur sur deux environ n’avait pas payé sa place. Il fallait notamment veiller à remplir la salle en invitant à tour de bras…
Conclusion du R.W.F. : Fadila Laanan est désormais devenue la Ministre du Divertissement et non de la Culture.
On se souviendra que lors de sa première interview en tant que Ministre de la Culture, elle avait confié au défunt hebdomadaire satirique Pan qu’elle ne connaissait pas Magritte (sic), mais qu’elle comptait s’y mettre et que son string préféré était de couleur rouge.
Aujourd’hui, complice active de la RTBF de Philippot le Bel, elle continue un combat juridique contre sa « propre » presse subsidiée.
Magritte se serait bien amusé en assistant à ce conflit d’intérêts.
Pour l’anecdote, aucun représentant des divers gouvernements n’a assisté à la finale du prestigieux Concours Reine Elisabeth.
Pour Fadila Laanan, le choix est clair : plutôt le pitre Pirette que les virtuoses du Reine Elisabeth.
Source : La Libre