Le gouvernement grec a décidé de supprimer ses chaînes publiques, prétendument trop coûteuses et mal gérées.
Gageons que celles-ci n’étaient pas assez aux ordres du régime aux abois suite à la crise économique.
La RTBF à la sauce du « Top Manager » Philippot, surnommé l’anti-Voltaire pour sa façon musclée de museler toute critique politique externe et toute contestation interne, pourrait également être supprimée.
Mais pour d’autres raisons. Elle coûte un argent fou aux contribuables, elle est loin d’être pluraliste, elle est mal gérée et sa programmation, pâle imitation de la chaîne commerciale RTL, continue au jour le jour à bêtifier notre peuple, à le rendre docile, à supprimer sa liberté de se forger une opinion ou de s’élever intellectuellement.
Conclusion du R.W.F. : oui au service public télévisuel, non à une chaîne privatisée par le PS de Di Rupo et Philippot (la rime riche du précédent), avec la complicité ou la complaisance des trois autres partis officiels. Le R.W.F. salue bien évidemment les journalistes de la RTBF qui continuent à exercer leur métier avec la plus grande droiture.
Note : Voltaire n’aurait jamais prononcé la phrase sublime : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » !
Mais Philippot non plus…
La fermeture immédiate des chaînes publiques grecques : un coup d’Etat ?
Parcours d’un zélé serviteur d’Elio : consternant !