L’État belge et ses satellites régionaux et communautaires est un mauvais élève en termes de gouvernance des entreprises publiques.
Ce n’est pas le R.W.F. qui le dit mais la très respectable OCDE.
Ce rapport a été analysé dans le détail par l’Institut des administrateurs Guberna : « On le voit avec la saga des nominations, dont certaines sont attendues depuis des années, ou celle de la limitation des rémunérations de top managers d’entreprises publiques : la Belgique ne suit aucune logique (sic) et manque de transparence. »
L’Etat belge aurait raté le tournant de 2005, année d’un rapport de l’OCDE qui expliquait comment un gouvernement devait organiser ses participations dans des entreprises. Il n’aurait jamais fait de la bonne gouvernance une priorité. Assez normal, compte tenu de son régime particratique à outrance.
Le rapport de l’OCDE cite la France en exemple même si, reconnaissons-le, la politisation y règne également. La différence : la République nomme des gens certes politisés mais surtout compétents !
Autre fracture : la France ne compte pas trente-six niveaux de pouvoir qui rivalisent entre eux et elle n’a pas une cinquantaine de ministres.
Conclusion : en Belgique, la couleur politique et le bilinguisme comptent davantage que les compétences. Quitte à ce que l’intérêt général en souffre !