Les secticules wallingantes nous promettent une Wallonie radieuse quand elle sera devenue une entité complètement autonome dans une Belgique confédérale. Elles s’appuient généralement sur des études biaisées de professeurs d’université proches de la retraite et qui sont inféodés à des partis politiques. Dans la foulée, ces wallingants ont déjà lâché la communauté germanophone, au grand plaisir de la Flandre, alors que l’un des rares sondages concernant le sujet a montré qu’il n’y avait pas de majorité dans les « cantons de l’Est » pour se séparer de la Wallonie.
Toujours est-il que la thèse boiteuse d’une Wallonie confédérée dans une Belgique dont les pouvoirs régaliens seraient aux mains des Flamands apparaît plausible aux yeux de certains cénacles. Malheureusement pour eux, un audit sur la Société Wallonne de Logement indique que les autorités wallonnes sont incapables de gérer un Etat moderne, tant la politisation et la gabegie y règnent en maître.
Gestion du parc automobile, de la masse d’habillement, des gsm de fonction, des boissons (sic) et, plus important, des marchés publics et des délégations de signatures : tout y est désastreux !
Autant dire que cette Wallonie, contrôlée de près par un PS « tout-puissant », est un repoussoir pour les observateurs avertis : seule une union avec la France pourra mettre de l’ordre dans ce foutoir (il n’y a pas d’autre mot…) que M. Di Rupo a naguère présenté comme un « Pays de Cocagne »… alors que nous restons persuadés que le Pays de Cocagne de notre ami ressemble toujours plus à un « pays de coquins » encartés.
Pourquoi la Justice ne met-elle pas son nez dans ces sociétés de logement où l’irrégularité et l’illégalité sont la règle ? Posez la question, c’est déjà y répondre.
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