Anecdotique mais révélateur : l’échevin de la Ville de Courtrai a demandé par écrit au propriétaire d’une friterie qui va s’installer au centre ville de changer le nom choisi « Grand-Place » en « Grote Markt ». Il a l’intention de procéder de la même manière avec tous les magasins qui voudront afficher une enseigne à connotation française. L’ancien ministre Van Quickenborne (VLD), devenu entre-temps bourgmestre de Courtrai, située à la frontière française ! approuve ce projet de flamandisation à tort et à travers. C’est un peu comme si les autorités wallonnes obligeaient les commerçants de changer leurs enseignes anglophones en français !
Plus énervant parce que ces attitudes participent pour le moins d’une complaisance active, pour le pire d’une collaboration avec une Flandre majoritairement nationaliste, le Ministre président Rudy Demotte a choisi de tester sa connaissance du west-flandrien, un dialecte qui gagne du terrain autour de Bruges, et que le Premier ministre Elio Di Rupo a désigné la VRT pour présenter sa demeure montoise (elle ne se trouve pas dans un coron) : il accueille en néerlandais ses amis flamands dans un discours « people » approximatif.
Cette prostitution intellectuelle et politique ne convaincra jamais un électeur flamand !
Conclusion du R.W.F. : les Wallons et, plus généralement, les francophones se trouvent entre de bonnes mains !
Le Flobecquois Rudy Demotte parle le westflandrien
Di Rupo accueille à bras ouverts ses beste vrienden
Le nouveau stade « national » sera construit sur la commune antifrancophone de Grimbergen !
Source : Het Belang van Limburg – 29 mai 2013