Ils prennent leurs rêves pour des réalités. C’est la conclusion qu’il faut tirer d’un énième dossier que le Vif consacre à la N-VA. Selon Olivier Mouton, un ancien du Soir, la N-VA pourrait bien imploser d’ici 2014 suite à des dissensions internes. Une hypothèse bien peu fondée à la lecture de l’article. De plus, on a rarement vu un parti qui va de succès en succès tendre vers l’implosion. C’est généralement le contraire qui se passe, la victoire attirant aussi bien de nouveaux membres sincères que des opportunistes. Enfin, qui pourrait affirmer que tous les grands partis, et même les petits, ne connaissent pas de tensions internes.
Le CD&V tiraillé entre la démocratie chrétienne et la droite flamingante en constitue l’exemple le plus visible.
De ce dossier, nous retiendrons principalement l’interview de Ben Weyts, probablement le futur président de la N-VA après 2014. Il rappelle que l’objectif premier de son parti, c’est la Belgique « coquille vide » : un Etat belge dominé par la Flandre réduit à la Défense et aux Affaires étrangères. Et peut-être aux Pensions puisque le vieillissement est plus important au nord du pays. Et tout le reste aux Régions (si Bruxelles conserve ce titre!) avec des moyens insuffisants pour permettre à la Wallonie de gérer ce flot de nouvelles compétences sans toucher au niveau de vie de la population.
Pour rappel, depuis plusieurs années, la Flandre est en équilibre budgétaire. Elle est d’ores et déjà prête à assumer cette révolution copernicienne.
Voulue par tous les partis flamands de droite (VLD et CD&V), ne l’oublions pas ! Soit 80% de l’électorat…