Le gouvernement wallon a commandé une étude consacrée aux points forts et aux points faibles de la Wallonie. Il est à remarquer que, par exemple, uniquement la RTBF, télévision de type soviétique s’il en est, ou la FGTB ont été consultées, à l’exclusion d’autres télévisions ou syndicats. Ce qui en dit long sur l’objectivité de l’enquête téléguidée par l’Elysette.
Toujours est-il qu’il en ressort, entre autres, que la visibilité de notre Région est quasi nulle. La dispersion des différents niveaux de pouvoir et l’absence d’un sentiment d’appartenance wallon en sont la cause. De plus, le Wallon a une idée très négative de la stabilité politique, de son administration publique et du climat social qui prévaut aujourd’hui. Comme remède, le Ministre Président Rudy Demotte préconise, comme à sa triste habitude, de faire de la Com et encore de la Com. Une seconde étude a donc été commandée pour améliorer l’image de la Wallonie…
Notre numéro un obsédé par l’image pourrait peut-être nous expliquer la raison pour laquelle la course F1 de Francorchamps s’appelle Grand Prix de Belgique au lieu de Grand Prix de Wallonie, alors que l’Etat fédéral ne subsidie en rien la manifestation sportive ! Un problème d’image, sans doute.
Actuellement, la conclusion principale du premier rapport consiste à dire que le point fort de la Wallonie, c’est son « ouverture au monde ».
M. Demotte, ne pensez-vous pas qu’une Wallonie intégrée à la France favoriserait davantage cette « ouverture »? Elle lui permettrait en outre de bénéficier du prestigieux label « Made in France. Sans compter la participation directe et sans réserve de son économie au puissant marché intérieur de la République.
Et pourquoi donc les produits wallons de France ne seraient-ils pas aussi visibles que les produits bretons ou alsaciens de France ?