Enfin un examen critique du gouvernement wallon dans une publication francophone !
Le Télémoustique de cette semaine réalise une excellente synthèse de la malgouvernance wallonne.
Cela commence par l’affaire des panneaux photovoltaïques.
« Le gouvernement wallon est aujourd’hui incapable de payer la facture des panneaux photovoltaïques, dont elle a pourtant vivement encouragé l’installation.
Soit 2 ,5 milliards d’euros, peut-être plus, qui retomberont d’une façon ou d’une autre sur la collectivité, en ce compris des factures des contribuables qui n’auraient jamais investi le moindre euro dans l’énergie verte. »
Une fois de plus, c’est André Antoine, le plus incompétent des ministres wallons depuis la création de la Région (et pourtant il y a eu Michel Daerden !) qui est montré du doigt. Il avait lancé le photovoltaïque à grand renfort de publicité tapageuse (et mensongère au bout du compte),
Selon l’hebdomadaire « qui pique là où ça fait mal », les grands experts/copains de la Région wallonne n’ont rien vu venir.
Télémoustique insiste avec raison dans son dossier sur le fait que l’administration wallonne est gangrenée par un PS tout-puissant. : 68,7 % des hauts fonctionnaires wallons sont étiquetés PS !
Selon un observateur, « le PS reste largement dominant et très conservateur, plus intéressé par son maintien au pouvoir que par des réformes qu’il ne se sent pas obligé de mettre en place. »
Et de conclure cette première partie du dossier par une sentence cinglante :
« Au gouvernement wallon, chaque partenaire essaie avant tout de saboter le projet des autres. »
Belle mentalité ! Claire vision de la Wallonie en marche !
Télémoustique prend également comme exemple l’état lamentable des autoroutes wallonnes tout en dénonçant la cause structurelle de cette situation :
« On le relève rarement, mais la Wallonie a commis l’erreur magistrale d’importer exactement les pratiques du fédéral à mesure qu’elle héritait de ses paquets de compétences : manque d’objectifs clairs, politisation, hiérarchisation à outrance. Elle en a reproduit absolument tous les défauts, alors que la Belgique fédérale était loin d’être un modèle de référence. »
Question à Monsieur Maingain : qu’en sera-t-il de son WalloBrux ou de son MiniBel !!!
Laissons le mot de la fin au politologue belgifié Pierre Verjans (ULG) :
« Notre système politique est souvent plus en quête d’une clientèle électorale que d’une réelle efficacité. »
