Il est évident que puisque tout irait plus mal en France que chez nous, tout est pour le mieux dans le meilleurs des mondes belge.
Mais d’aucuns ne versent pas dans cette niaise ou fausse béatitude.
En voici deux exemples.
L’École polytechnique de Lausanne (EPFL) estime que le rail belge a besoin d’un sérieux rattrapage en matière d’investissements (note : surtout en Wallonie). Les voies et caténaires seraient quasiment en fin de vie et il faudrait plus de 680 millions d’euros pour la période 2013-2025.
Les experts ont chiffré le rattrapage de 220 à 250 millions d’euros pour le remplacement des voies, de 190 à 230 millions pour les appareils de voies principales et 200 millions d’euros pour les caténaires.
Pour rappel, la SNCF a triplé ses bénéfices. Elle vient également de lancer sa gamme de TGV à prix fortement réduits (low cost, comme on dit aujourd’hui). Et son réseau RER est depuis longtemps largement développé !
Aujourd’hui, les médias belges se focalisent sur la scandaleuse affaire Cahuzac (PS).
C’est oublier un peu vite que le Premier ministre Elio Di Rupo a menti publiquement en prétendant que les affaires de placements juteux de son bras droit à Mons, Pierre Urbain, étaient antérieures à sa prise de fonction de secrétaire communal de la Cité du Doudou. Que ce n’était qu’une « affaire privée ». Ce mensonge éhonté est passé mieux qu’une lettre à la poste.
Que fait le Comité d’Éthique du PS depuis que M. Di Rupo a prétendument déclaré « la chasse aux parvenus « (dont il fait intimement partie) ?
Nous ne vous parlerons pas ici du plan national d’urgence totalement désuet de l’Etat belge en cas d’accident nucléaire…
En Belgique francophone, Il nous manque un Canard enchaîné ou un Mediapart, ainsi que de véritables journalistes d’investigation dans nos affaires intérieures !
Source : L’Écho et La Province
Photo : NMBS = SNCB en néerlandais