« Mostafa Lounani était considéré comme une pointure du terrorisme. Le tribunal correctionnel de Bruxelles avait relevé, dans son jugement le 16 février 2006, qu’il était un maillon essentiel, voire un membre dirigeant et qu’il occupait une « position stratégique centrale » dans le Groupement islamique des combattants marocains (GICM) », nous dit La Libre du 6 mars.
La suite de l’article est éloquente :
« Affilié à al Qaeda, le GICM, comptait une cellule d’appui belge, démantelée en 2004 (note du R.W.F. : grâce aux Renseignements français). Lounani a été interpellé le 19 mars 2004. Les policiers ont saisi chez ce Marocain né en 1963, quatre faux documents d’identité et du matériel de faussaire. Ils ont découvert une liste manuscrite avec les noms de personnes liées au GICM, divisée entre celles arrêtées et celles encore en liberté.
Parmi ces contacts figuraient des islamistes impliqués dans les attentats de Madrid qui ont fait près de 200 morts le 11 mars 2004 et dans l’assassinat du cinéaste Theo Van Gogh à Rotterdam. »
Pour ces faits gravissimes, Mostafa Lounani a pris six ans de prison ferme.
Après des palabres à la belge, il vient d’obtenir l’asile politique : Lounani ne se serait pas rendu coupable d’agissements contraires aux buts de l’Onu (sic). De plus, il risquait la torture s’il était renvoyé au Maroc. Nous connaissons bien des pays qui seraient ravis de l’accueillir, comme l’Iran…
Coïncidence : aujourd’hui, la Sûreté de l’Etat, plutôt surette en l’espèce, nous apprend que des djihadistes belges combattent au côté des rebelles en Syrie. A croire qu’il existe un « deal » entre la Cellule islamique de la Sûreté et les djihadistes bien à l’abri à Bruxelles (c’est la base logistique du djihasime international) : « on ne vous embête pas et en échange vous ne commettez pas d’attentat chez nous. »
Rappelons que l’Etat belge abrite l’un des sièges de l’Union européenne, l’Otan et le Shape (Mons), des cibles alléchantes étonnamment épargnées par les djihadistes.