Le président de la N-VA Bart De Wever exprimait son inquiétude mercredi, dans une interview à La Libre quant à la réalisation de la grande révolution copernicienne qu’il défend.
Selon lui Kris Peeters a « changé son discours du jour au lendemain ». « On ne peut pas tromper les électeurs deux fois, promettre une révolution copernicienne et accepter ce qui a été accepté. On a offert au ministre-président flamand d’être la figure de proue du CD&V en 2014 et, en échange, il a accepté une certaine loyauté à un futur gouvernement Di Rupo 2 », disait-il.
Kris Peeters a répondu sans tarder que le gouvernement flamand avait décidé de mettre la 6ème réforme de l’Etat en œuvre. Une réponse qui a rassuré Bart De Wever.
Bien plus, Kris Peeters a déclaré mercredi dans l’émission Villa politica (VRT) qu’il n’abandonnerait pas la grande réforme institutionnelle, c’est-à-dire la révolution copernicienne ou la coquille presque ou totalement vide telle qu’on peut la voir dans la Vision de l’Enfer de Jérôme Bosch.
Le président de la N-VA s’est donc voulu conciliant et a déclaré qu’il ne considérait pas Kris Peeters comme son grand concurrent pour les élections de 2014. « Peeters n’est pas mon plus grand adversaire. Il est mon plus grand espoir. Il y a de la collégialité entre nous. C’est un bon ministre président. J’espère qu’après une campagne équitable mais difficile, nous pourrons travailler ensemble ».
On le comprend, la mise à terre du mouvement chrétien flamand (l’aile modérée du CD&V) suite à la démission de Steven Vanackere donne des ailes à un Kris Peeters issu du milieu patronal flamand autonomiste…
Source : deredactie.be
