Le chef de l’administration wallonne (10.000 agents), étiqueté CDH, est soupçonné de prise d’intérêts.
Il aurait favorisé l’octroi de plantureux subsides à son asbl Domaine de Berinzenne grâce à des interventions/pressions directes à l’égard des fonctionnaires chargés du dossier.
L’asbl est composée d’amis intimes de ce haut fonctionnaire. Son épouse, détachée pédagogique de l’enseignement, en a même été la présidente pendant un certain temps.
Enfin, il entretient des liens très étroits avec la société SPADEL. Grâce à sa position privilégiée à l’époque au sein de l’administration wallonne, il aurait réussi à faire fermer l’aérodrome de Spa pour complaire aux dirigeants de SPADEL. Tous ces copains impliqués dans cette sale histoire sont bien entendu présumés innocents. Toujours est-il que l’autorité de tutelle wallonne a ouvert une enquête.
Nous nous en voudrions de ne pas citer Demetrio Scagliola, rédacteur en chef du Groupe Sud Presse :
« Nous avons longuement discuté, hier, avec Claude Delbeuk des dossiers qui tournent autour de son asbl et posent à tout le moins de sérieuses questions d’éthique. Pour tout dire, le grand patron de l’administration wallonne nous a semblé honnête (note : on juge sur la bonne mine ?), de bonne foi et convaincu de la pertinence de son action et de son caractère irréprochable.
Jusqu’à preuve du contraire, rien ne prouve formellement (sic) que ses liens amicaux et financiers avec Spadel aient influencé sa décision, qui a de lourdes conséquences sur l’emploi et le développement de da région.
Mais les pièces et les documents que notre longue enquête (note : le journalisme d’investigation politiquement non correct existe donc encore en Wallonie) a permis de découvrir prouvent qu’il existe de très gros problèmes aussi bien à l’intérieur de l’administration wallonne que dans les asbl qu’elle finance. Car derrière le copinage et les décisions arbitraires des petits chefs, on sent une structure répondant complètement à des logiques du passé et à un estompement de la norme devenu systématique.
Or, l’efficacité et l’impartialité de l’administration wallonne (note : qui y croit encore ?) représentent un enjeu capital pour le futur de la région.
Ce dossier, c’est une bombe qui menace la crédibilité wallonne. A l’aube du transfert de compétences, la Wallonie doit être irréprochable et disposer d’une machine de guerre – en l’occurrence ses fonctionnaires – infaillible. Tout le contraire du tableau dressé par notre enquête. »
Conclusion de la R.W.F. : l’union de la Wallonie et de la France donnera un coup de pied dans la fourmilière de la gestion publique de notre région.
Le pays de Cocagne tant vanté par M. Di Rupo n’est le plus souvent qu’un pays de coquins, de copains, et parfois de cocus : ceux qui ont la naïveté de jouer le jeu honnêtement…
En France, c’est le Parquet qui aurait ouvert une enquête !
Photo : aérodrome de Spa