Le ministre de l’Intérieur explique cette décision, qui devrait être mise en œuvre « dans les prochains jours » par la volonté de lutter contre l’islamisme radical : « Plusieurs prédicateurs radicaux étrangers vont être expulsés », a annoncé Manuel Valls lors d’une conférence internationale à Bruxelles sur la lutte contre les extrémismes violents. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la prévention du processus de lutte contre l’islamisme radical et le « djihadisme global ». Manuel Valls a fort justement insisté sur la nécessité d’éviter les amalgames.
« Je ne confonds pas cet islamisme radical avec l’islam de France mais il y a un environnement religieux, il y a des groupes qui se réclament du salafisme, qui sont dans un processus politique, qui visent tout simplement à accaparer à la fois le monde associatif, les processus scolaires, à prendre au fond la main sur les consciences d’un certain nombre de familles ».
« Nous expulserons tous ces imams, tous ces prédicateurs étrangers qui s’en prennent à la femme, tiennent des propos contraires à nos valeurs, font référence à la nécessité de combattre la France ».
Des sympathisants de confession musulmane nous ont confié (les liens entre le Maroc et la France sont très solides, d’où une certaine affinité pour notre parti dans cette communauté) que si l’on traduisait certains sermons prononcés en arabe à Bruxelles et ailleurs dans quelques mosquées, heureusement il ne s’agit que d’une minorité, elles seraient immédiatement fermées et les intervenants poursuivis au pénal pour incitation à la haine raciale ou à la discrimination entre les hommes et les femmes.
Mais ce dossier tabou en Belgique relève évidemment la Sûreté de l’État qui s’est toujours montrée d’une « efficacité » remarquable dans ce domaine délicat…
Source : AFP