Didier Bellens est l’un des derniers francophones à occuper un poste à la pointe de l’Etat belge via Belgacom, une entreprise qui engrange de plantureux bénéfices grâce à sa position outrageusement dominante sur le marché belge.
Bien sûr, Bellens, l’homme du PS avait été mis en cause suite à des opérations douteuses et des relations houleuses avec ses collaborateurs.
Mais aujourd’hui l’observateur du magma politique belge tombe de sa chaise en apprenant que ce jeudi, lors du cabinet restreint, le premier ministre Elio Di Rupo présentera l’ex-secrétaire d’Etat Etienne Schouppe (CD&V) comme candidat à la présidence de Belgacom. Voilà un beau chaperon jaune et noir sur la tête du CEO Bellens !
On voudrait couler l’un des derniers fleurons de l’Etat belge que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
Rappelons que le flamingant Schouppe par sa gestion catastrophique de la SNCB (le dossier ABX) a conduit cette entreprise publique dans un marasme dont elle n’est pas prête de sortir.
Source : Le Vif