Le tripoteur du Code de la Démocratie locale, Paul Furlan, ce parfait exemple de parvenu du PS à la sauce Di Rupo, nous a concocté une nouveauté qui semble lui être taillée sur mesure. Tout ceci après avoir géré de façon scandaleuse et antidémocratique l’organisation de la dernière campagne électorale. Le lapin sorti de son chapeau ? La possibilité pour le Conseil communal d’être présidé par une personne étrangère (sic) à l’exécutif local. Avec un jeton de présence, cela va de soi : rien n’est gratuit en ce monde. Et Paul Furlan, d’ajouter sans rire, qu’il accueille avec une certaine circonspection… ce qu’il faut bien appeler un « truc » dans tous les sens du terme.
C’est certes une « avancée démocratique significative » (évidemment quand c’est le big boss Furlan qui préside le Conseil communal), dit-il, mais « on verra ».
« Aujourd’hui à peu près 10% des communes ont répondu à cette attente (…) et on tirera les leçons après une évaluation. Mais 10% c’est assez peu… »
Furlan va sans doute créer une Commision de 12 membres rémunérés pour évaluer les résultats de cette géniale astuce…
Et de poursuivre (là, on éclate de rire) : « Il est vrai que les bourgmestres sont souvent jaloux de cette prérogative et je peux les comprendre – j’ai exercé cette fonction – mais je pense par ailleurs pour l’avoir exercée justement qu’on est à la fois juge et partie et qu’un bourgmestre est plus protégé s’il peut bénéficier d’un président apte à gérer les débats (ndlr : Popol Furlan). »
Rappelons que le tripoteur Paul Furlan est bourgmestre empêché puisqu’il est hélas toujours membre de l’Exécutif wallon !
En France, Paul Furlan serait attaché adjoint à une sous-préfecture et non député wallon.
Pour le R.W.F., la Wallonie indépendante ou autonome à la sauce Di Rupo, c’est définitivement non !
C’est en grande partie ce qui nous distingue du charismatique FDF, charismatique grâce au soutien des médias subsidiés par nos impôts.
La mascotte de Mons a prêté serment : tout va bien !
Source : La Libre