Nous n’insisterons pas ici sur l’intolérance rampante ou ouverte qui mine l’ULB de l’intérieur. Les faits, le plus souvent médiatisés, sont connus.
Nous nous contenterons de rappeler que l’ULB, en principe ouverte à tous, comme le voulait l’un de ses fondateurs, Théodore Verhaegen, au 19ème siècle exige actuellement un droit d’inscription onéreux.
Voici les droits d’inscription demandés en France par les universités reconnues par la République française :
Il y a 83 universités publiques en France.
Les montants des droits de scolarité de ces universités sont fixés par l’Etat.
En 2012-2013, ce montant a été arrêté à :
– 181 euros en Licence (= bachelier chez nous; 3 premières années à l’université),
– 250 euros en Master (= 4ème et 5ème années à l’université),
– 380 euros en Doctorat (= années de spécialisation après le Master).
– 596 euros pour les étudiants en Écoles d’ingénieur
Mais quel est le montant du droit d’inscription exigé dans les universités de la Communauté française de Belgique, dite Fédération Wallonie-Bruxelles ?
Très simple : 835 euros par année universitaire, soit le montant maximum que peuvent demander les universités.
Toutes se sont accordées au CREF (Conseil des Recteurs) pour demander ce montant quelquefois prohibitif.
Conclusion : pas de quoi pavoiser ce lundi 19 novembre…
Note : tout comme en Belgique, il existe en France des « universités privées » qui pratiquent des droits d’inscription exorbitants.