Où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir !
Le groupe SNCB va réduire son plan d’investissements 2013-2025 pour respecter les exigences d’économie du gouvernement fédéral de M. Di Rupo (encore lui !).
Philippe Henry, le Ministre wallon Ecolo de tutelle (soit dit entre nous, un parti qui ne sert à rien au niveau wallon) déclare que « le rabotage incessant des moyens par la SNCB est un problème majeur ». Cet ectoplasme écologique rappelle qu’il a fait fait adopter par le gouvernement, en mars, un « Plan de desserte ferroviaire » ambitieux (on devine les ricanements en coulisse), listant 35 projets prioritaires pour le développement du rail wallon.
« Les besoins en investissements du rail wallon, tant au niveau du matériel roulant que de l’infrastructure, sont grands, notamment pour des raisons géographiques (distances plus longues, trajets plus vallonnés) », dixit Henry.
Entre 2008 et 2012, le Plan prioritaire d’investissement (PPI) prévoyait 10,7 milliards d’euros. « Les 24,4 milliards annoncés pour le prochain PPI, sur trois fois plus de temps, représentent donc une nette baisse des moyens, totalement insuffisants », geint le Ministre Philippe Henry.
Ainsi, la ligne stratégique Bruxelles-Namur-Luxembourg est reportée à… 2022. Le RER, côté wallon, sera inauguré, si tout va bien, à la même période. Avec 10 ans de retard.
Enfin, le Ministre fait semblant de se souvenir de la position déjà peu favorable aujourd’hui du sud du pays dans la répartition des investissements à la SNCB, la clé de répartition 60/40 entre Flandre et Wallonie étant, selon lui, « plutôt injuste vu l’état des réseaux ».
Mais cela fait des années que le R.W.F. le dit !
En résumé : après le « Plus un franc pour la sidérurgie wallonne », la Flandre proclame : « Plus un eurocentime pour le rail wallon ».
Merci Elio. Continue, tu conduis la Wallonie sur la bonne voie… de garage.
Source : 7sur7 du 9.11.2012