L’État belge se distingue une fois de plus par son extrême prodigalité à l’égard de ses mandataires.
C’est ainsi que les élus communaux sont largement mieux rémunérés que ceux de la République française pour un travail qui ne doit pas être supérieur au leur.
Voici deux exemples concrets Le bourgmestre de la Commune de Mons (on ne l’a pas fait exprès !) qui compte 91.152 habitants perçoit une rémunération de 9.812€ par mois, sans compter le pécule de vacances et la prime de fin d’année. La rémunération des échevins, soit 75% de celle du bourgmestre, s’élève à 7.359€ par mois avec les mêmes primes que ci-dessus.
Pour une municipalité de taille identique en France (comme Avignon ou Poitiers), la rémunération du maire se monte à 4.181,62€ par mois sans aucune prime supplémentaire. Rémunération des adjoints au maire : 1.672,65€ par mois et toujours pas de prime.
Pour la commune de Chaudfontaine (21.010 habitants), le bourgmestre perçoit 6.152€ par mois plus les primes et ses échevins 3.691€ par mois plus les primes
Les maires des communes de même taille en France perçoivent 3.421,32€ par mois sans la moindre prime et les adjoints au maire 1.254,48€ par mois.
On n’oubliera pas d’évoquer ici les 12.448 mandats les plus divers rémunérés d’une façon ou d’une autres (avantages en nature, etc.) pour un pays de 11 millions d’habitants que « ces braves gens au service du peuple » se disputent âprement.
A la lecture de ces chiffres, on comprend pourquoi nos politiques sont tellement attachés à l’État belge, en réalité au système belge…
Les propositions concrètes du R.W.F. : alignement progressif des rémunérations des élus wallons sur le ratio français, lutte intensive contre les cumuls de mandats et rationalisation drastique des intercommunales et autres montages politico-financiers (Tecteo, Meusinvest, etc.) dont les politiciens wallons garderont le secret jusqu’à la fin de l’État belge.