Le débat de Controverse (RTL) de ce dimanche était consacré à l’avenir de l’État belge. Comme quoi, tout ne semble pas aller de soi comme le clame notre « excellent » Premier ministre.
Inutile de dire que notre option, le Plan F comme France, n’y a jamais été évoquée.
Didier Gosuin (FDF) a certes mis en avant le Plan B, la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais comme nous le disaient des responsables FDF en Brabant wallon, il s’agirait dans cette perspective d’une ultime tentative de sauver l’État belge et… sa monarchie (sic).
Les interventions de Rik Torfs (CD&V) et de Didier Reynders (MR) indiquaient aux francophones une autre voie : la Wallonie ne doit pas se replier sur soi, mais s’intégrer dans un ensemble plus grand, plus ambitieux.
Vous l’aurez compris, il s’agit du Benelux, cette construction antifrançaise imaginée dans les années 50, ou du retour des Grands Pays-Bas du 16ème siècle.
Inutile de dire qu’au sein d’un ensemble de plus de 20 millions de néerlandophones (Flandre + Pays-Bas), les 4,7 millions de francophones (Bruxelles + Wallonie, soit seulement un peu plus de 20% de l’ensemble !) y seraient dilués, avec le risque accru d’être réduits à devenir des Beneluxiens de seconde zone.
En résumé, pour les francophones, l’heure du choix va bientôt sonner : les Grands Pays-Bas ou bien l’union avec la France dont ils partagent la langue et la culture.
Si d’aucuns estiment bien à tort que la Wallonie serait la cinquième roue du carrosse de la République, d’autres pensent qu’elle serait la roue voilée de la carriole des Grands Pays-Bas.
Des liens de plus en plus étroits entre la Flandre et les Pays-Bas
De ce débat, nous retiendrons également les résultats étonnants de ce sondage qui n’a rien de scientifique, mais qui a fait réagir un très grand nombre de téléspectateurs :
Pensez-vous que la Belgique s’oriente vers le séparatisme ? :
Oui, et je suis contre = 43%
Oui, et je suis pour = 42%
Non = 15%
Nous ne sommes pas seuls !