Le futur Baronnet Elio Di Rupo a tranché : il vient de donner la priorité aux élections communales à Mons, qu’il dirige en sous-main d’un gant de fer, par rapport à un événement d’envergure planétaire que représente le sommet de la francophonie organisé en octobre prochain en RDC.
Les derniers Premiers ministres (tous flamands) sans exception s’y étaient rendus, de bonne ou de mauvaise grâce, en tant que représentants d’un Etat belge dont l’une des langues officielles est le français.
Il a fallu un Premier ministre francophone, qui se faisait « attendre » depuis 40 ans, pour que celui-ci se signale par son absence devant l’ensemble de ses pairs francophones.
Rappelons que le Sommet de la Francophonie regroupe 75 pays répartis sur tous les continents.
Il concerne directement 75 gouvernements et 220 millions de francophones.
Di Rupo, le roitelet des parvenus du PS qui piaffe d’être baronné, a donc jugé en son âme et conscience (on l’espère pour lui !) que le scrutin montois était plus important que le Sommet de la Francophonie qui se déroulera en République Démocratique du Congo, un pays dont l’Etat belge se targue d’y avoir enseigné la langue française et d’y avoir diffusé sa culture !
Il se confirme que Di Rupo ne représente que lui-même : soit ses ambitions personnelles ridicules à l’aune de l’Histoire, celle qui s’écrit.
Il n’incarne certainement pas la Francophonie. Encore moins la Wallonie.
Du moins, celle que nous aimons.