La RTBF elle-même s’inquiète de l’absence de panneaux électoraux dans plusieurs villes de l’État wallon en devenir. Le responsable de l’arrondissement de Namur, Bernard Claes, explique qu’il s’agit d’un pur déni de démocratie. Il exige que, comme en France, chaque mairie mette à disposition de chaque parti un panneau électoral de mêmes proportions.
Avec raison si l’on tient compte de la réponse jésuitique du bourgmestre de Namur. En substance, les partis émergents pourront coller sur les quelques panneaux d’affichage public. Les habitants pourront même afficher leurs couleurs à la fenêtre (sic). Le bourgmestre de Namur feint d’oublier que les quatre partis officiels achètent le plus souvent des propriétaires pour que ceux-ci affichent sur leur espace privé. A cette occasion, mais elle ne l’avouera pas, la bande des quatre utilise la dotation qu’elle s’est généreusement attribuée sur le dos de l’ensemble des contribuables.
Enfin, pour les partis émergents, afficher ses couleurs pourrait évidemment constituer un aveu de vote, soit la disparition pour cette catégorie d’opposants au système wallon du vote à bulletin secret.
Merci, Maxime Prévôt (CDH) à la « bonne gueule d’apôtre » comme disait Brel, ainsi que tous vos comparses (même ECOLO-BOBO-DODO a voté), vous tous qui avez approuvé ce honteux règlement communal !
Le R.W.F. donne dès à présent l’absolution à Maxime Prévôt : il bénéficie de circonstances atténuantes dans la mesure où il est tenaillé par la peur de la disparition du régime belge, cette manne céleste qui le nourrit en surabondance, lui et ses générations futures…
Août 24 2012