Pour la deuxième année consécutive, la Belgique est championne du monde en matière d’impôts sur les revenus du travail et de charges patronales à en croire (et on veut bien les croire !) deux instituts libéraux, dont le célèbre Institut économique Molinari.
Alors que de nombreux holdings ne paient quasi pas d’impôts chez nous.
Ce qui fait de l’Etat belge un paradis fiscal pour les multinationales et les rentiers et un enfer pour ceux qui ne vivent que de leur travail.
Pour preuve, ce dimanche 5 août, le travailleur belge a fini de payer les impôts prélevés sur sa rémunération brute. Bien plus tard que le Français (26 juillet) qui se croit déjà le plus taxé au monde.
Ci-dessous, vous trouverez en lien un tableau comparatif Belgique-France réalisé par la section R.W.F. de Liège il y a quelques années. Si les chiffres des dettes respectives ont fortement changé, la plus grande partie de cette analyse reste valable.
On remarquera que les petits revenus belges sont très vites taxés alors que de nombreux Français sont dispensés d’impôts… Les revenus moyens sont également moins taxés en France.
M. Di Rupo vous serinera que ces impôts nous permettent de jouir d’une sécurité sociale généreuse.
M. Di Rupo ne dit pas la vérité : la sécurité sociale française est l’une des plus généreuses du monde, les soins de santé sont d’un excellent niveau, les médicaments sont le plus souvent mieux remboursés et les pensions sont moins basses qu’en Belgique, etc.
La vérité ? La voici : les différents niveaux de pouvoir et le nombre incalculable de structures et de mandataires plus ou moins utiles coûtent très cher à l’Etat belge. Et à ses travailleurs.