Il suffit parfois de lire la presse pour comprendre à quel point les élites flamandes et une majorité de leur peuple en ont plus qu’assez de la gestion calamiteuse de la Wallonie par un PS indétrônable et leurs amis interchangeables (CDH, ECOLO, MR au choix).
La presse nous apprend aujourd’hui que l’auteur de la tuerie de Liège, Amrani, aurait bénéficié d’un généreux subside (15.000 euros) de la Région wallonne pour fonder une entreprise bidon. Aucune demande de certificat de bonne vie et mœurs (depuis la tuerie, c’est le cas), aucun suivi de la bonne fin du dossier de la part de l’administration wallonne. Aujourd’hui, le Parquet de Liège ne sait toujours pas s’il y avait d’autres tireurs, s’il s’agit d’un acte de terrorisme (l’homme, contrairement, à ce qui a été très vite annoncé par la Ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet fréquentait une mosquée et parlait arabe) ou d’un acte isolé. Laissons faire la Justice, comme on dit chez nous…
Autre nouvelle : Jean-Michel Javaux va se reconvertir (chez les verts, tout se recycle). Le président « paillettes » d’ECOLO, qui a récemment quitté ses fonctions, va occuper un poste de consultant chez Lampiris et remplacer le syndicaliste chrétien Josly Piette à la tête de Meusinvest, un montage politico-douteux créé au temps d’André Cools et censé aider les PME du bassin liégeois.
Comme si Javaux ne pouvait pas se contenter de la gestion de sa commune d’Amay et d’une des deux fonctions s’il connaît des fins de mois difficiles, ce dont nous doutons fortement !
Parallèlement à ces tractations, le socialiste Michel Daerden obtient un nouveau fromage rémunérateur : il gère désormais la société anonyme W Fin, nouveau pôle du groupe Tecteo. On ne pouvait rêver meilleur gestionnaire…
Enfin, Rudy Demotte qui n’a que le mot « communication » comme plume rouge à son bonnet de laine doit bien constater l’échec majeur du projet phare de sa Région wallonne : l’EcoTechnoPôle.
En résumé, la Wallonie s’était associée avec le privé pour lancer un projet porteur d’avenir technologique et économique. Trois ans plus tard, l’échec est cuisant.
A l’époque, « la Région et des entreprises privées de grand format unissaient leurs moyens et leurs ambitions pour créer un outil permettant des avancées technologiques importantes dans le traitement des déchets et la protection de l’air et de l’environnement en général. »
A la naissance de ce montage, le capital était de 3 millions, dont 2,1 apportés par la Région, qui n’en a libéré que la moitié ! Il semble que ce nœud de vipères trouve son origine dans le conflit des baronnets Lutgen (CDH) et Henry (ECOLO). Cette situation a bien évidemment découragé les partenaires privés habitués au pragmatisme et aux résultats concrets.
Pointé du doigt, Philippe Henry répond que ce n’est pas de sa faute (on s’en doutait) : « L’EchoTechnoPôle est une société commerciale qui doit assurer son développement en recherchant des projets d’affaire. »
De façon assez cocasse (on en rirait s’il ne s’agissait de logements sociaux et donc de personnes défavorisées), la même page 6 du Soir du 18 juillet annonce la mention « réservée » attribuée à Alain Rosenoer, le responsable de la Société du Logement wallon. Il est vrai qu’un audit pointait les manquements graves au sein de son administration et qui concernaient notamment : « la gestion du parc automobile, des frais d’habillement, des frais de gsm, des notes de restaurant (ndlr : ce ne sont pas des snacks), de la cave à vins. Jusqu’à une caisse parallèle à la cafétéria du siège social de la SWL, à Charleroi. »
Inertie, complaisance, laxisme ? En tout cas, cette gestion aléatoire des biens de la collectivité semble avoir été fatale à l’apparatchik Rosenoer…
Les Flamands sont de plus en plus conscients que le PS et leurs acolytes d’occasion ne redresseront jamais la Wallonie à moyen terme, l’intérêt personnel primant l’intérêt général dans ce qui ressemble à une féodalité.
A tort ou à raison, la Flandre, en grande majorité, ne veut en aucun cas payer davantage pour les manquements du gouvernement wallon. Comme c’est l’avis des Allemands par rapport à la Grèce.
Conclusion : la Wallonie mal gérée constitue le meilleur slogan électoral de la N-VA.
Source EcoTechnoPôle : Le Soir du 18 juillet