Après L’Avenir, Le Soir donne écho à notre contestation de l’obligation faite à un candidat aux élections provinciales 2012 d’être domicilié dans le district où il se présente. Cette semaine, le Parlement wallon a dû voter en extrême urgence un Décret afin d’éclairer la lanterne du plaisantin Paul Furlan.
La campagne officielle et légale a commencé le 14 juillet…
Contrairement à ce que dit l’article du Soir, qui cite le PTB comme premier intervenant, c’est le R.W.F. qui a abattu la besogne depuis le mois de juin et qui a semé le doute dans l’esprit confus du Ministre Furlan.
Comme dans le système soviétique, le Ministre ad hoc estimait qu’une simple affirmation de sa part répercutée par le le portait officiel des élections de la Région wallonne équivalait à un texte légal.
Encore raté pour l’apprenti sorcier de Thuin dépourvu de potion magique !
Aujourd’hui, notre Président Laurent Brogniet, après avoir adressé un premier avertissement à l’autorité de tutelle, a envoyé au Ministre une mise en demeure par voie recommandée qui exige de sa part la mise à disposition dans les 24 heures de tous les documents nécessaires à la présentation d’un parti aux élections provinciales. Cette mise en demeure en bonne et due forme ouvre de facto une procédure permettant un recours au Conseil d’État relatif à la validité du scrutin provincial.
Nous invitons tous les partis qui n’ont pas de représentant aux Conseils provinciaux et qui sont donc soumis à la récolte de signatures d’électeurs présentant une liste de candidats aux élections provinciales du 14 octobre 2012 à entreprendre la même démarche. Ne fût-ce que pour fustiger la discrimination des partis émergents organisée par le Ministre PS (inutile de le préciser) Paul Furlan vis-à-vis des partis officiels qui ne doivent pas recourir à cette procédure de récolte des signatures.