Cela fait au moins deux semaines que le CD&V de Kampenhout, la réserve naturelle campinoise de Malines, affiche sans fausse honte « Frans in Kampenhout ? Enkel als je Frans heet » (« Français à Kampenhout ? Seulement si vous vous appelez Frans »). Le prénom « Frans » constitue bien évidemment un jeu de mots sur « français », ce qui rappelle la campagne de Brigitte Grauwels voici quelques années…
Et notre Luc Van den Brande se trouve dans le coin. Il vise sans doute les quelques paisibles joueurs de pétanque bruxellois qui passent leur dimanche dans ce riant terroir.
Conclusion du R.W.F ? A Kampenhout, le CD&V semble afficher clairement ses ambitions : récupérer par tous les moyens les voix de la N-VA et du Belang aux prochaines communales.
Parallèlement, au Sénat, le parti de Wouter Beke, aidé par ses comparses du jour, vient à peine d’adopter la scission de BHV, une revendication du mouvement flamand appliquée à nos yeux de façon complètement anticonstitutionnelle (révision de l’article 195), n’en déplaise à Francis Delpérée.
Ce vote est censé feindre d’apaiser les tensions entre les deux communautés de la Belgique pour… six mois.
M. Di Rupo nous expliquera sans doute un jour, quand il jouira de sa retraite dans un autre pays, comment il a abandonné la plus grande ville francophone d’Europe (hors de France) aux Flamands et décidé de continuer de gouverner avec ceux-ci, comme si de rien n’était.
Dans 9 ans, la Flandre ne donnera plus un sou à son conjoint wallon. Bien plus, il tentera de voler le bébé du couple ex-belge : Bruxelles.
Alors, pour la Wallonie, n’est-il pas plus que temps de renouer avec une amie fidèle depuis bientôt deux siècles : la France.
Source : L’Avenir