La Flandre : quatre actions en 24 heures et au-delà du symbole.
Philippe Muyters (N-VA), Ministre flamand de l’Emploi, a déclaré aujourd’hui que la Flandre n’avait pas à s’adapter à l’Etat fédéral pour mener une politique d’emploi ciblée. Ce serait plutôt le contraire.
Geert Bourgeois (N-VA), Ministre flamand des affaires intérieures, vient de décréter l’interdiction à un conseil communal de présenter une nouvelle fois la candidature d’un bourgmestre, francophone en l’occurrence, au cours d’une même législature, si la nomination a été refusée par le gouvernement flamand.
Parallèlement, la Flandre investit dans son extension internet .vlaanderen alors que la Wallonie y a renoncé pour des raisons budgétaires. A moins que celle-ci ne songe à transformer l’extension .be en .been !
Enfin, la Flandre fera désormais bande à part en matière de tourisme lors des grands salons internationaux où l’Etat belge montrait encore tout récemment un semblant de façade bien cimentée.
On le comprend : la Flandre largue les amarres.
Les dirigeants wallons qui feignent de croire encore en l’avenir de la Belgique et en « son invincible unité » tout en trompant sciemment leur peuple finiront un jour par avoir mauvaise réputation dans les manuels d’Histoire, informatisés ou non.