Lors de sa récente mission en Israël et dans les territoires palestiniens, le Ministre président flamand, Kris Peeters, a associé la barrière de sécurité construite par Israël vis-a-vis de Gaza aux ghettos juifs.
« Ce mur me fait penser aux ghettos de la seconde Guerre mondiale. C’est étrange, car à l’époque, ce sont les Juifs qui en furent victimes », avait commenté le Ministre président flamand lors de sa tournée présidentielle. Pour les organisations juives, cette comparaison est « malheureuse » et « inadaptée » (la communauté juive a pour habitude d’être courtoise). « Beaucoup de Juifs victimes de déportation et d’extermination furent en effet d’abord rassemblés derrière les murs de ghettos comme ceux de Varsovie. Selon les organisations juives de Belgique, cette barrière de sécurité a réussi à diminuer considérablement le nombre d’attentats en Israël.
Une fois de plus, les dignitaires de la Flandre auraient mieux fait de la fermer.
Rappelons que la commune de Breendonk honore toujours le prêtre nazi Cyriel Verschaeve qui a donné son nom à une voirie communale. A une portée de fusil du camp de concentration éponyme. La passivité des autorités communales est inquiétante en cette période d’émergence d’autres totalitarismes aussi dangereux que le nazisme.
Le R.W.F. trouverait normal que cette rue soit débaptisée au profit d’un grand artiste de la Flandre (il n’en manque pas !).
A notre connaissance, il n’existe pas de rue Léon Degrelle en Wallonie… Et c’est heureux.
La rue Cyriel Verschaeve à Breendonk (ongelooflijk maar toch waar !)
Ce lien n’engage en rien les habitants de la rue vis-à-vis de ce sinistre personnage.