Aujourd’hui, plus d’un Flamand sur deux a l’intention de voter en faveur des deux partis nationalistes qui décrivent la Wallonie comme la source de tous ses maux.
En effet, selon le dernier sondage de La Libre/RTBF, la N-VA et le Belang totaliseraient 50,6% des suffrages (il convient d’y ajouter la LDD pour atteindre 51,4%). Evidemment, il reste quelques « bons Flamands » qui aiment encore leurs chers voisins du sud, la Wallonie, sa culture française et son PS incontournable.
Mais dans les rangs des autres partis flamands, réduits à l’aumône, ne trouve-t-on pas aussi des Marino Keulen et Bart Somers (VLD), des Johan Sauwens et Luc Van den Brande (CD&V) ou des Frank Vandenbroucke et Leo Peeters, l’auteur de la circulaire du même nom dans la périphérie (SP-A) ?
La révolution de velours de la Flandre est en marche et plus rien ne l’arrêtera.