Si la Belgique attire chaque année des contribuables français, ce n’est évidemment pas pour son barème progressif d’impôt sur le revenu du travail, vous vous en doutez bien.
En effet ce dernier se révèle bien moins avantageux pour les travailleurs que le barème fiscal français. Les tranches imposables sont plus réduites et les taux d’imposition plus élevés.
Les contribuables belges se trouvent imposés à 50% dès le seuil de 34 330 € atteint. Pour mémoire la tranche marginale française culmine à 41% depuis le 1er janvier 2011 et ne concerne que les revenus qui dépassent 70 830 € pour une part.
Et cela pourrait concerner des millions de travailleurs belges.
Le système belge pour ceux qui travaillent sans spéculer est donc bien loin d’être attrayant au regard de sa fiscalité sur les petits et moyens revenus.
Par ailleurs, en sus de l’impôt national exorbitant pour le monde du travail s’ajoute la taxe locale appelée discrètement « centimes communaux ». La variation peut être importante en fonction des communes de 6 à 8% de l’impôt sur le revenu.
Non, les quelques milliers de Français qui prendront un domicile fictif ou non à Ixelles après la victoire de François Hollande seront ceux qui trichent, qui veulent échapper à un impôt sur la très grande fortune qui est pourtant redistribué à l’ensemble de la population, etc.
La Belgique est bien un paradis fiscal des très riches et des rentiers et un cruel enfer pour les travailleurs qui ne vivent que des revenus de leur travail. Merci aux richards français de nous l’avoir brillamment démontré.
Merci au Parti Socialiste de MM. Di Rupo, Moureaux et Picqué qui est au pouvoir depuis 1988 (un record en Europe) et qui a fait de Bruxelles l’attraction préférée des millionnaires français !