Ils avaient tous promis une réduction drastique du coût des Cabinets qui ont une fâcheuse tendance à se substituer à l’administration elle-même alors qu’elle est déjà largement politisée. C’était un mensonge de plus.
Evidemment, puisque dans leur esprit compliqué, si un Ministre socialiste se trouve confronté à un Directeur général libéral, cela pose des problèmes qu’il faut contourner puisque ni le Cabinet ni les pontes de l’administration ne travaillent pour l’intérêt général, comme en France, mais pour les objectifs des partis qui les ont placés.
On apprend aujourd’hui, grâce une fois de plus à un mandataire N-VA, que le gouvernement fédéral de Di Rupo, surnommé Le Dernier, a augmenté de 12,5 millions d’euros les crédits alloués aux cabinets ministériels
Ces crédits supplémentaires proviendraient du budget de la Régie des Bâtiments. Officiellement, cet argent était destiné aux dépenses liées aux travaux d’installation des ministres. Cette mesure est-elle bien nécessaire, s’interroge le N-VA Steven Vandeput ?
Non, bien sûr : « Il y a moins de ministres, et donc moins de cabinets, et pourtant le budget a augmenté. Si tout le monde dans ce pays doit économiser, pourquoi est-ce que les cabinets reçoivent une fois de plus de l’argent ? »
Précisons que ces cabinettards pléthoriques, surtout en francophonie, se trouvent souvent recasés dans l’administration après le départ de leur ministre. Soit ils obtiennent une charge dans un service inventé de toutes pièces, comme sous l’Ancien Régime, et où ils n’ont quasi rien à faire, soit ils sont promus par rapport à leur statut de cabinettard pour se placer en concurrence directe avec les agents statutaires de l’Administration.
Osons le dire aujourd’hui : la perspective d’une Wallonie indépendante « in-Démottable » commence à faire peur.
Administration wallonne : 88% des dirigeants pour le PS et le CDH !