L’éditorialiste principale du journal Le Soir, Béatrice Delvaux, peut dire tout et son contraire avec une consternante facilité que d’aucuns nommeront versatilité.
Ne boudons pas notre plaisir : dans un éditorial bien enlevé, elle résume l’engouement que les Wallons ont éprouvé pour le premier tour de cette élection présidentielle.
Gageons que si François Hollande l’emporte, toute la gauche wallonne bon teint se retrouvera des affinités électives avec sa grande soeur française.
Comme ce fut le cas du temps de Jospin et encore plus sous le règne de Mitterrand qui fascinait, à tort ou à raison, nos élites wallonnes, qu’elles soient politiques, syndicales ou culturelles…
Soulignons ici le très beau taux de participation des Français au scrutin du 22 avril, eux qui n’étaient pourtant pas obligés d’aller voter comme c’est le cas chez nous.
Des débats animés par tous les candidats, sans exception ni ostracisme, une population très politisée, une démocratie vivace, la défaite des pêcheurs à la ligne français : que demandez-de plus ?
Note : pour rester impartial, des sondages montrent que chez nous une majorité voterait pour Nicolas Sarkozy.